« Il vaut mieux voir une fois qu’entendre mille fois » dit une boutade. C’est fort de cette philosophie que le ministre de l’Equipement et des Transport, Ahmed Diane Séméga a effectué hier une visite de terrain sur le chantier de la Cité administrative dont les travaux connaissent du retard.
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Il s’agissait pour le ministre Séméga d’aller constater de visu ce qui empêche la fin des travaux d’un chantier qui avance mais pas à la satisfaction générale. Pendant près de 2 heures d’horloge, le ministre de l’Equipement et des Transports ne s’est pas lassé de surmonter les escaliers des 12 bâtiments ministériels et ceux de la Primature. Il n’a pas manqué de faire des suggestions et d’avoir des appréhensions sur le standing de certains bâtiments. Il a expliqué qu’il est opportun pour lui de venir s’informer sur les raisons du retard dans les délais de finition d’une cité qui est appelée à participer à l’embellissement de la capitale et au désengorgement des services ministériels.
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Pour lui, la meilleure façon de magnifier la coopération entre le Mali et la Libye c’est d’ériger ces bâtiments dans les règles de l’art et à la mesure des investissements de part et d’autre.
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A la réunion qu’il a eue avec les dirigeants de l’entreprise General Co for Construction (GCC) et tous les services concourrant à la réalisation de ces joyaux, le ministre Séméga a laissé entendre que 50 millions de dollar US ont été consentis pour cette cité. « J’ai la lourde tâche de terminer ce chantier. A cet effet, je ne lésinerai pas dessus » dira le ministre Séméga.
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Pour sa part, le chef de projet Lahaou Touré relèvera que la première tranche des travaux qui a débuté le 24 septembre 2003 devrait être terminée en mai 2006. Suite à des problèmes de ravitaillement, soutient-il, ce délai n’a pas pu être respecté. C’est alors que lui et ses collaborateurs ont demandé un délai supplémentaire qui doit expirer le 31 décembre de l’année en cours. A la présentation des travaux, cette échéance aussi ne sera pas tenue. Selon les responsables du chantier, ce retard s’expliquerait par un problème d’approvisionnement des matériaux. A les en croire, sur les 33 conteneurs qui devraient être réceptionnés à la date du 29 octobre, seulement 4 l’ont été par la faute de TRANSRAIL qui doit amener les conteneurs de Dakar.
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A toutes ces préoccupations, le ministre Séméga a donné l’assurance qu’il s’investira auprès de TRANSRAIL qui relève aussi de son département pour une bonne application de sa part du contrat.
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Au personnel du chantier de la Cité, le ministre de l’Equipement et des Transports signifiera qu’au vu des efforts consentis par les plus hautes autorités du Mali et la Libye, notre pays n’est pas prêt à réceptionner des joyaux au rabais. Si cela arrivait, les responsabilités seront engagées car, dit-il des obligations sont à tenir de part et d’autre avant d’ajouter que les nouveaux délais qui seront fixés seront rigoureusement tenus sans occulter les meilleures conditions de réception. D’ailleurs, le ministre a convoqué toutes les sensibilités qui oeuvrent dans ce chantier le samedi prochain pour l’évaluation des besoins. Les solutions qui découleront de cette rencontre permettront de fixer un nouveau délai que toutes les parties s’engageront à résolument respecter.
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Abdoul Karim Maïga
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