Cinglant démenti à Garantiguibougou : Le féticheur qui se vantait de protéger les familles et leurs biens se fait voler sa moto au milieu de ses fétiches et de ses quatre disciples

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    Diakaridia se vantait de pouvoir protéger tous les biens de ses voisins proches aux moyens de ses fétiches dont il fait l’éloge à longueur de journée. Coïncidence ou puissance avérée, depuis qu’il a déménagé dans le quartier, aucun vol n’a été enregistré dans les environs. Donc, les gens avaient commencé à avoir foi en lui et même à baisser la garde car, ses fétiches veillent désormais. Mais le jeudi 25 décembre dernier, un fait insolite vint entacher sa notoriété. Le local du maître féticheur n’abrite que deux chambres. Lui même dort dans l’une, tandis que l’autre est réservée à ses quatre disciples, avec ses fétiches de toutes les figurines et sa vieille moto Yamaha 100. Cette nuit, vers 3H du matin pendant que le féticheur et ses apprentis étaient dans les bras de Morphée, un individu plus puissant que les fétiches s’est introduit par effraction chez eux. Il défonça la porte de la chambre où dorment les disciples sans que quiconque ne s’en aperçoive. Le voleur dépassa les quatre disciples, déplaça quelques fétiches inactifs ou qui ont eu peur de lui, pour s’emparer de la moto. Il sortit avec le butin et pris la poudre d’escampette.

    Vers 4H du matin, Diakaridia sortit pour aller aux toilettes,  voit la porte de ses disciples ouverte. Il s’avança et quand il a constaté l’absence de son engin, il réveilla ses élèves à coups de fouet pour les interroger. Tous, yeux bouffis de sommeil s’étonnèrent et restaient bouche bée. Ils racontent qu’ils n’ont rien remarqué. C’est ainsi que le féticheur les répudia tous sur le champ. Le lendemain matin, la nouvelle envahit tout le quartier. Et ce n’était pas bon pour la notoriété du féticheur. Pour tenter de sauver son image, il décida de ne pas aller à la Police et promet de retrouver lui-même le voleur aux moyens de ses fétiches. Les habitants du quartier attendent et suivent de très près.

    Source l’Oeil, (Source Kabako)

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