Le conflit opposant la population de N”Golonina et l”opérateur économique, Mamadou Nimaga n°1, à propos d”un chantier immobilier contesté est en voie de trouver un dénouement heureux, grâce à la médiation entamée par le gouverneur du district de Bamako, Ibrahima Féfé Koné.
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rnCelui-ci a, en effet, séparément rencontré à la fin de la semaine dernière, les représentants des différents protagonistes et les chefs traditionnels des quartiers de N”Golonina et de Niaréla.
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rnLe gouverneur a annoncé qu”à l”issue de cette rencontre, les parties se sont engagées à privilégier la voie du dialogue afin d”arriver à un dénouement heureux de l”affaire. "Nous sommes en négociation avec les toutes parties afin de trouver une solution à cette situation malheureuse. Les représentants de la population ont accepté de mettre fin aux agissements contre le chantier et de suivre l”administration dans sa démarche. En ce qui concerne Mamadou Nimaga, il se dit lui aussi ouvert au dialogue", indiquait jeudi Ibrahima Féfé Koné.
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rnLe gouverneur a révélé que les études techniques des services de l”urbanisme ont confirmé que Mamadou Nimaga a clôturé un espace d”un hectare et demi alors qu”il ne détient qu”un hectare sur son titre foncier. "Il est clair que le surplus sera restitué à l”État", a garanti Ibrahima Féfé Koné, avant de préciser que les investigations sont en cours pour déterminer si l”opérateur économique est détenteur d”un terrain à usage d”habitation ou commercial.
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rnToujours à propos de la destination du terrain, le gouverneur précise qu”une clause du contrat permet au propriétaire de bâtir un immeuble d”une valeur de 500 millions Fcfa. Cela veut dire que l”objet du contrat n”est pas totalement détourné par Mamadou Nimaga. Mais s”il s”agit réellement d”un terrain à usage d”habitation, il sera morcelé et des voies (que réclament les contestataires) seront tracées, assure Ibrahima Féfé Koné.
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rnEn ce qui concerne les personnes arrêtées lors des événements de la semaine dernière, le gouverneur du District relève que leur sort se trouve entre les mains de la justice. "Ces gens ont été interpellés pour avoir troublé l”ordre public. Ce qui me semble juste. Maintenant c”est au juge de se prononcer sur l”opportunité de poursuite. S”il décide de les libérer tant mieux", argumente-t-il.
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rnRappelons que ce sont une dizaine de loubards recrutés par un fils de Mamadou Nimaga et un frondeur qui avaient été placés en garde à vue au commissariat du 3è Arrondissement.
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rnM. KÉITA
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