Chambres de passe à Bamako :Une floraison inquiétante !

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    Dans la Cité des trois caïmans, on assiste depuis quelques années à un boom des «chambres de passe» à travers les bars, cabarets et  maquis. Un véritable fait de société, qui tout en faisant le bonheur des uns, mais décrié par d’autres. Le sexe devient ainsi un moyen pour charmer la clientèle et se faire de l’argent. Ce mal endémique a occasionné des débauches et l’adultère a élu domicile dans bon nombre de foyers.
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    rnNotre enquête en Commune IV du District de Bamako nous permis de  découvrir toutes les formes de prostitution et, tenez-vous bien, nous avons répertorié 52  bars avec des «chambres de passe».
    rnS’il est vrai que la pauvreté et la misère entretiennent le phénomène, il n’en demeure pas moins vrai que l’éducation est à la base.  
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    rnDe nos jours, les filles ou femmes mariées n’ont plus honte de suivre un homme pour prendre une «chambre de passe». Les sous y passent. Ces lieux sont vite devenus des lieux de «détentes sexuelles» c’est-à-dire de prostitution. Le sexe se vend comme des galettes. Le principe des prostituées est clair : on paye avant de passer à l’acte. Il suffit de conclure le tarif et le décor est  planté.
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    rnSignalons que les causes de la prostitution sont multiples et variées et changent d’une prostituée à une autre. Mais, elles ont pour dénominateur commun, le manque d’éducation.
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    rnNon loin du Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, on dénombre une dizaine et de ce côté, des bars appartenant à des Maliens ou des expatriés poussent comme des champions. Cette quête facile du gain a entraîné l’entrée dans la danse des mineures dans la prostitution. Elles ont entre 12 et 15 ans. Chaque soir, elles déambulent dans les bars ou aux alentours. Selon nos informations, ces chambres de passe procurent les jours ordinaires entre 100 000 et 200 000 F CFA de recettes et les week-ends entre 200 000 à 300.000 f CFA.
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    rnLe pire est qu’au niveau de ces endroits, des jeunes se sont transformés en démarcheurs. Ils proposent de trouver des filles de joie de l’hôtel. Il n’est pas rare de voir que des policiers descendent sur les lieux pour les rafler. Mais, cela n’est pas aussi clair qu’on le pense. Selon la version d’une prostituée rencontrée dans un bar climatisé, il  y a des policiers qui après la rafle de filles, se transforment en clients, surtout quand la prostituée est en panne d’argent. Où allons donc à cette allure ?
    rnDestin GNIMADI

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