Cette femme a besoin de solidarité : Abandonnée par son époux, elle a 5 enfants dont 4 sont aveugles

    0

    Elle s’appelle Kantéba Touré. C’est une femme qui traverse une véritable période de détresse et elle a besoin de solidarité. Mme Kantéba Touré est une femme abandonnée par son mari et a à sa charge ses 5 enfants, 4 garçons et une fille. Le sort a voulu que ses 4 garçons naissent tous aveugles. « A la naissance de mon quatrième garçon il y a deux ans, dès que mon mari a vu que lui aussi souffre de cécité, il m’a abandonnée me laissant seule avec les cinq enfants. Et jusqu’à aujourd’hui, il n’a plus donné signé de vie », raconte Mme Kantéba Touré qui essaye de rester digne malgré tout.

    Originaire de Niaganina, arrondissement de Kourouba, cercle de Kati, Mme Kantéba Touré a quitté son village sur les conseils de ses parents pour venir s’installer à Bamako, auprès de la famille de son mari « disparu ». « J’ai trouvé que ma belle famille n’avait pas les moyens de me recueillir avec mes cinq enfants », affirme-t-elle. En désespoir de cause, elle a fini par trouver sur la colline de Lassa une chambre en location à raison de 6000 francs par mois. C’est là qu’elle s’entasse avec ses cinq enfants dans la promiscuité. Tous les matins, elle dévale la colline dans l’espoir de trouver sa pitance quotidienne et entretenir ses enfants ; le soir, elle grimpe sur la colline. Ce va et vient lui pèse, surtout que de son propre avis, elle est malade et elle ne trouve pas toujours à manger. « Aujourd’hui, je vis de mendicité et grâce aux bonnes volontés. Faute d’argent, j’accuse un retard de paiement de 6 mois. Je fais donc appel à la solidarité pour pouvoir disposer d’un logement décent et m’occuper de mes enfants », déclare-t-elle.

    Elle lance donc un S.O.S aux bonnes volontés, aux fondations pour lui venir en aide pour qu’elle puisse s’occuper de ses enfants. Ceux-ci sont âgés de 16 à 3 ans : Nangui Traoré, 16 ans qui fait la 6ème année à l’Ija ; Salimata Traoré, 10 ans qui fait la 4ème année à l’école de Niomi (près du Badialan) ; Seydou, 7 ans ; Nouhoum, 4 ans ; et Yaya, 3 ans.

     

    Commentaires via Facebook :