C'est arrivé mercredi 8 septembre à Daoudabougou : La main gauche d’un garçon de 10 ans sectionnée par deux inconnus

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    Le mercredi 8 septembre, au quartier Daoudabougou, Alou Traoré, un petit garçon de 10 ans s’est fait amputer la main gauche (au niveau du poignet) par des inconnus qui, selon certaines sources, seraient au service d’une tierce personne.

    Qu’est ce qu’on ne voit pas aujourd’hui dans ce monde où la pitié n’existe plus? Les gens sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins.

    Ce qui s’est passé, le mercredi 8 septembre, n’est pas très courant. En effet, au moment où les Maliens vivent les préparatifs de la fête de L’Aïr El Fitr, des individus mal intentionnés peaufinent leurs plans diaboliques.

     

    Alou Traoré, un garçon de 10 ans fréquentant l’école de Daoudabougou (en classe de 2e année) est tombé sur deux hommes qui seront ses bourreaux. C’était aux environs de 14h à 15 heures, dans la cour de son établissement. Le garçon a été interpellé et envoyé dans une boutique pour acheter des cigarettes.

     

    A son retour, ils l’ont invité à s’asseoir. Face à son refus, les deux individus l’assomment avant de lui couper la main gauche.

    Pris de panique au réveil au regard de sa main ensanglantée sur laquelle du sang continuait toujours de couler, le petit garçon se dirigea stoïquement vers la sortie. Là, il tombe sur un enseignant qui, au lieu de s’occuper du pauvre meurtri, le renvoie de la cour de son établissement.

     

    La mort dans l’âme, il marche sur un kilomètre environ pour rejoindre les siens à domicile.

     

    En de pareilles circonstances, les mamans ne peuvent pas se contenir et celle du petit Alou a poussé des cris violents qui ont alerté tout le voisinage. Les parents, aidés par les bonnes volontés, accoururent de partout, conduisirent immédiatement le garçon au CSCOM du quartier pour les premiers soins.

     

    Ensuite, ils se sont rendus au commissariat du 4e arrondissement où ils obtinrent un document leur permettant d’évacuer le blessé vers un centre de soins plus approprié notamment le Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré.

     

    Admis d’urgence au service de réanimation, les médecins ont procédé à une intervention. Cela, grâce à l’appui financier du député de la commune III, Mme Touré Safiatou Traoré et d’un commerçant qui a voulu garder l’anonymat respectivement à hauteur de 100 000 et 50 000 FCFA. Le petit Alou est resté hospitalisé pendant cinq jours.

     

    Beaucoup de parents se disent inquiets au regard de l’insécurité grandissante dans le District de Bamako et environs. "Personne n’est en sécurité au Mali" ont-ils laissé entendre.

     

    Le père du petit, Noba Traoré, déplore les actes odieux qui sont commis sur d’innocentes personnes dans notre capitale. C’est pourquoi, Il a demandé aux autorités de mettre tout en œuvre pour démasquer les auteurs.

    "De tels actes ne peuvent être commis que par des gens à la recherche de fortune facile ou de place ou pour masquer d’autres crimes graves. Les bandits sont ainsi utilisés pour exécuter cette sale besogne et recevoir, en contrepartie, une rançon" a-t-il conclu.

    Fatoumata Mah Thiam KONE

     

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