Ratoma est l’une des grandes communes de Conakry, avec ses vastes quartiers. C’est dans cette commune qu’un enseignant a lié amitié avec une petite fille de sa classe, qui est âgée d’environ 14 ans. L’élève, voyant la fin de l’année s’approcher à pas de géants, alors que ses notes ne sont pas bonnes pour lui permettre de passer en classe supérieure à la rentrée prochaine, la 4ème année, s’est accrochée à son maître Nabila Ansandé. Finalement, l’innommable est arrivé.
L’élève de 14 ans faisait toutes les commissions de son enseignant au niveau de l’école. Elle partait chercher la craie et les livres à la direction de l’école. Le maître a commencé à l’envoyer souvent chez lui, pour récupérer des effets oubliés. Un jour, la fille a décidé d’accompagner son maître jusqu’à domicile. Ce jour là, la petite avait sa petite idée derrière la tête car ses mauvaises notes la traumatisaient et il ne restait plus que quelques semaines avant la fermeture des classes.
Une fois arrivés, la fillette explique son problème, en secouant un peu le maître qui a cédé et finit par jouer avec la petite. Voyant que sa compagne du jour n’a posé aucun problème, le maître s’est laissé aller. Il s’est amusé avec elle pendant longtemps sans franchir le pas décisif, avant de la laisser rentrer chez elle.
Trois jours après, la petite fille est revenue chez son enseignant, avec ses problèmes de moyenne et de notes. L’enseignant, certainement dopé par le flirt de la première fois, l’a déshabillée. Imaginez le reste. Une troisième fois la fillette est repartie chez son maître. C’était le mauvais jour car lorsqu’ils ont fini leurs bêtises, la petite ne pouvait pas marcher correctement. Elle s’est quand même débrouillée pour rentrer à la maison. Sa maman, voyant qu’elle marchait difficilement, ne comprenait pas pourquoi elle ne pouvait pas se tenir debout. Elle a commencé à lui poser des questions. Devant le silence de l’enfant, elle a dû user de la menace pour obtenir une réponse. La petite fille a finalement lâché le morceau. Le pagne rempli de sang était la preuve du crime que venait de commettre l’enseignant.
Après le transfert de leur fille à l’hôpital, pour traitement, les parents ont porté l’affaire devant le chef de la division de protection du genre, de l’enfance et des mœurs. Interpellé, l’enseignant, pédophile, Nabila Ansandé, ne nie pas les faits : "Le premier jour, je l’ai touchée. Elle avait commencé à trembler, mais nous avons continué. Elle a mis mon sexe dans sa bouche. La deuxième fois, nous avons fait la même chose. La troisième fois, j’ai essayé de la pénétrer. Ça a marché, mais après, elle n’a cessé de pleurer. Elle est partie ensuite chez elle ".
Aux dernières informations, l’enseignant est en train de méditer sur son sort dans une cellule de prison, avant son procès dont la date n’est pas encore fixée.
sssPendant ce temps, les autorités scolaires ont lancé un appel pour déceler et mettre hors d’état de nuire ce genre d’enseignants. Selon un témoignage populaire, les cas de pédophilie sont monnaie courante à Conakry.
Kassim Traoré,
Envoyé spécial à
Conakry