Le Mali est devenue un pays où très souvent tout est permis. Auparavant c’était très rare de voir ce genre de situation car la procédure de recrutement se faisait normalement maison aujourd’hui hélas !. Un fait qui suscite indignation et interrogation. Comment une femme enceinte de plusieurs mois a pu passer la visite médicale lors du recrutement sans le moindre des soupçons ? Les agents de l’infirmerie ont-ils fait sciemment ? si oui pourquoi ?
La semaine dernière, les nouvelles recrues des forces de défense ont effectué leur visite d’arrivée au centre d’instruction de Markala (région de Ségou). Comme à l’accoutumée, lorsque les nouvelles recrues rentrent au camp pour une formation de commune de base, ils sont tous soumis à une visite d’arrivée. C’est au cours de cette visite que les médecins ont constaté la grossesse de deux mois de trois filles.
Comme dans tous les autres centres d’instruction, les recrues, dès leur arrivée, ont été soumises par les encadreurs à des fouilles minutieuses qui ont permis de découvrir sur certains nouveaux soldats des comprimés issus des « pharmacies par terre», des médicaments traditionnels, de la nourriture (couscous ou autres céréales séchées), etc. Saisis, ces produits interdits seront détruits. Quant aux téléphones portables et autres appareils électroniques, ils ont été saisis aussi et seront restitués après les 4 mois de formation. Ainsi, les recrues sont coupées du monde extérieur, aucun moyen de communiquer avec leurs familles ou proches. C’est le début de la vie du soldat, formé pour s’adapter à toutes les circonstances. Ceux qui ne peuvent pas supporter ces conditions de vie drastique ont déserté, juste quelques jours après le début de la formation, abandonnant bagages et autres effets personnels sur place.
Selon nos sources, les filles bientôt maman ont été remerciées.
Gaoussou Kanté
Elles ont simplement contracté le virus “enfantogène” dans le camp.
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