Lundi 23 octobre dernier au Centre de santé de la commune III du district de Bamako, non loin de la Bourse du travail, un cas d’enlèvement d’un nouveau-né a été signalé au 1er arrondissement par sa maman et le médecin-chef dudit centre de santé.
Après avoir écouté les plaignants, le commissaire principal Siriman Tangara, en charge du 1er arrondissement, a immédiatement ouvert une enquête en activant sa brigade de recherche. C’est ainsi que le vendredi 28 octobre 2017, le commissaire et ses éléments ont récolté une information capitale selon laquelle une femme, qui serait au niveau du camp de la garde nationale à N’Tomikorobougou, aurait emprunté la blousse d’une ex-aide soignante stagiaire avec qui elle partage le même toit.
Elle aurait emprunté ce blouson, dans le souci de faciliter son accès à la salle des nouveau-nés. Immédiatement, l’ex-aide soignante a été interpellée par la police. Elle a effectivement reconnu les faits dont on la soupçonnait, en avouant avoir prêté son blouson à son amie pour lui faciliter le passage afin de récupérer des médicaments auprès de sa sage-femme.
C’est ainsi que les limiers du 1er arrondissement se sont rendus au domicile de la bonne dame et l’ont trouvée avec l’enfant enlevé. Les raisons invoquées par la dame tiennent à un besoin d’enfant depuis 8 ans. Paradoxe, cette bonne dame a trois enfants. Elle voulait donc un 4ème pour faire plaisir à sa belle-mère qui aimerait beaucoup ses petits-enfants, surtout que sa coépouse vient de donner vie à un nouveau-né.
Le mardi 31 octobre 2017, à 15 heures, le commissaire Siriman Tangara a dégagé sa responsabilité en mettant les deux femmes à la disposition d’un juge d’instruction, qui a décidé de les déférer à Bollé où elles se trouvent présentement et attendent leur comparution. L’enfant enlevé a retrouvé sa mère biologique.
Ousmane DIAKITE
Un homme égorgé retrouvé à Sénou
Très tôt le mardi 31 octobre 2017, un jeune âgé d’une vingtaine d’années a été retrouvé égorgé dans une cour non habitée à Sénou. Selon nos informations, il a été égorgé par des individus inconnus qui auraient emporté ses pièces d’identité après leur forfaiture. Aussitôt informés, la brigade territoriale de la gendarmerie et le commissariat de police de Sénou se sont transportés sur les lieux du drame pour des procédures de constat. Après ces procédures de constat, ils ont immédiatement informé la juridiction compétente avant d’ouvrir une enquête judiciaire