Après de nombreuses menaces contre les cinq anciens employés du casino de l’amitié, le nouveau DG M. Charles, Pierre Dougalé et leurs acolytes s’en prennent à votre hebdomadaire d’informations générales ‘’Ciwara Infos’’ pour avoir fait son travail d’informer vrai.
Dans notre parution de la semaine dernière, nous vous avions expliqué comment les cinq anciens employés du casino de l’amitié de Bamako ont été l’objet de nombreuses menaces de la part des responsables de l’établissement. Aujourd’hui, c’est au tour de votre hebdomadaire d’essuyer ces mêmes menaces.
M. Charles grand patron se prenant pour le nombril de la terre et son alter ego Pierre Dougalé pensent qu’au Mali, on peut sans crainte user de sa puissance pour priver les honnêtes employés de leurs droits, sans que personne ne dise mot. En effet, notre crime de lèse majesté a été d’informer nos lecteurs de l’odieux acte dont sont victimes les cinq anciens employés domestiques de M. Darcruse ex patron du casino de l’amitié présentement en France. Pour cette raison si noble, des journalistes de votre hebdomadaire ‘’Ciwara Infos’’ reçoivent des appels anonymes certainement de la part des gens à la solde des grands messieurs du casino. Ces manœuvres visent à nous faire peur pour se taire sur cette affaire rocambolesque. Mais, cela ne nous fera jamais fléchir car nous sommes des hommes et des femmes qui ne se laisseront jamais intimider.
Revenons au fait, nous avons appris que le nouveau DG Charles refuse, jusqu’à preuve du contraire, de mettre les intéressés dans leurs droits et aurait même dit aux victimes de poursuivre l’affaire jusque là où ils veulent. Il parait évident à partir de ce moment que le DG bénéficie d’une protection. Mais de qui et d’où? Pour le moment, on ne le sait pas. Il les aurait même menacés une fois de plus de les traduire en justice. Quel culot? Toutes ces actions sont entreprises afin que les victimes lâchent prise. Spoliées de leurs droits, celles-ci n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.
Quant à nous, notre métier étant d’informer nous ne cèderons devant aucune menace. On doit ensemble se battre pour que cesse cette injustice flagrante dont sont victimes des mères et pères de famille Maliens. En tout cas, il est temps que les autorités compétentes s’impliquent dans cette affaire pour que les cinq anciens employés du casino de l’amitié de Bamako licenciés abusivement puissent entrer dans leurs droits.
Issa Santara