Sur instruction du Directeur général du Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU), le Colonel major Ousmane Dembélé, les éléments du 4è arrondissement ont procédé le mardi dernier à une fouille de grande envergure sur l’espace universitaire de Badalabougou. L’objectif général de cette opération musclée était de mettre fin à la circulation et à l’utilisation des armes dans l’espace universitaire. Selon le Colonel major Dembélé, de façon spécifique l’opération était organisée comme suit : boucler l’espace universitaire de Badalabougou par la police ; procéder à une fouille minutieuse de l’espace y compris les résidences universitaires, afin de détecter des caches d’armes éventuelles ; interpeller toute personne en possession d’armes ou de stupéfiants sur ledit espace ; rechercher dans les dortoirs tout objet ayant un impact négatif sur la vie des étudiants.
Cette opération de la police a permis de retrouver des armes de diverses natures et autres objet interdits sur l’espace universitaire. Les résultats se présentent comme sont effarants : trois pistolets automatiques PA de fabrication artisanale ; quatre(04) munitions de Pistolet mitrailleur PM (munition de guerre); quatre(04) munitions de PKM(munition de guerre) ; huit(08) machettes ; deux(02) tenues militaires ; deux bérets pour militaires ; trois(03) bâtons de défense ; cinq(05) couteaux ; cinq(05) bâtons en fer ; un(01) gourdin ; deux marteaux ; deux lances pierres ; six(06) chaines (Mitcha-ku) ; vingt deux(22) cartes bancaires retrouvées dans la chambre 78 à l’IUG occupée par les membres du comité AEEM de la FLSL ; trois(03) cartes CENOU et quatre(04) cartes d’étudiants de l’ULSHBretrouvées dans la chambre 78 à l’IUG ; Des faux billets en coupure de 10 000F CFA.
A l’issue de cette descente il y a eu huit (08) interpellations dont certains ont été retrouvés avec des machettes et d’autres fumaient du cannabis dans l’enceinte de l’espace.
Pour lutter efficacement contre la circulation des armes et certains objets interdits dans l’espace universitaire, les responsables du CENOU recommandent la pérennisation des actions de descente de police, afin de lutter définitivement contre la circulation des armes dans l’espace universitaire ; l’approfondissement des enquêtes sur les armes retrouvées, afin de démasquer les propriétaires et les mettre à la disposition de la justice ; d’informer les parents desdits étudiants ; d’exclure les étudiants violents du système universitaire et de mettre en place des postes permanents dans les trois entrées principales de l’espace.
Source : CCOM CENOU
IL FAUT METTRE LES CAMPUS DES UNIVERSITES SOUS LA GESTION DES FORCES ARMEES DU MALI.
Pour qui connait la violence et la barbarie des membres de l’AEEM, cette saisie d’armes ne représente que la pointe d’iceberg. Depuis plus de 20 ans, cette organisation s’enfonce dans la violence, avec répercussion directe sur la qualité de l’éducation nationale et la vie sur le campus. Les autorités maliennes ont toujours fermé les yeux sur ce drame. Chaque année, des innocents étudiants se font intimider, maltraiter, voire tuer sans que les auteurs en soient inquiétés par la police ou la justice.
La plupart des membres de l’AEEM sont des drogués et trafiquants de drogues/armes issus des familles sans aucune éducation…
Il est plus que temps de dissoudre complètement cette organisation criminelle qui a déjà fait coulé trop de sang innocent dans nos milieux universitaires.
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