Le Mali est aujourd’hui victime, sur le plan sécuritaire, de la légèreté et de la lâcheté de certains responsables de la hiérarchie militaire et sécuritaire qui ne se sont pas assumé quand il le fallait. La Garde Nationale qui a toujours bien formé ses recrues, entend bien donner le bon exemple. C’est ainsi qu’une jeune recrue de la promotion 2013, dont nous taisons le nom a mis au pas, la semaine dernière un de ses chefs hiérarchiques. L’incident aurait tourné en un drame sanglant si notre Colonel, dont nous tairons le nom n’avait pas été sage en suivant les injonctions de cette jeune recrue qui n’a fait qu’appliquer une note de service. Que dit cette note de service ? Que s’est-il passé cette nuit là entre le Colonel et la sentinelle de la Garde Nationale ? Comment l’incident a été clos ?
Pour des questions d’organisation liées à la sécurité du service, l’état-major de la Garde Nationale du Mali, basé à N’Tomikorobougou en commune III du District de Bamako, a introduit d’énormes réformes en son sein. C’est ainsi que toutes les portes secondaires qui donnaient accès au camp des Gardes ont été supprimées. Il ne reste plus aujourd’hui que la principale porte d’entrée et de sortie pour tout le monde, y compris le Chef d’état-major (CEM), le premier responsable du service.
Si le jour, il n’y a aucun problème pour rentrer ou pour sortir du camp, la nuit, tel n’est pas le cas. L’accès au camp la nuit, au-delà de zéro heure, est subordonnée à la connaissance du mot de passe qui change chaque nuit. La sécurité des lieux est confiée à un officier dit « officier de permanence », qui a la charge d’émettre (inventer) chaque nuit, un nouveau mot passe et sa réponse dont la prononciation donne accès au camp. Quiconque (même le chef de l’Etat) qui ignore le mot de passe n’est pas autorisé à pénétrer au camp au delà de minuit.
Le bon exemple d’une jeune recrue de la Garde Nationale
Notre Colonel (polygame), a une famille au camp des Gardes et une autre derrière le fleuve sur la rive droite. Cette nuit là, le Colonel en question qui dirige un Groupement de la Garde Nationale, devrait passer la soirée dans sa famille derrière le fleuve. En quittant le camp, il a oublié de prendre le mot de passe au niveau de la sentinelle et il est revenu plutôt que prévu dans l’autre famille aux environs de 04 heures du matin. A la porte d’entrée, la sentinelle lui demanda le mot de passe qu’il n’a pas. Le Colonel voudrait forcer l’entrée en violation de la note de service qui ordonne à la sentinelle de ne laisser passer quiconque qui n’aurait pas prononcé correctement le mot de passe entre zéro heure à 06 heures du matin. Il s’est buté à la détermination et à la bravoure de la sentinelle qui a juré de l’abattre à bout portant s’il tentait de forcer le passage sans le mot de passe. Malgré l’intervention d’un Caporal et même de l’officier de permanence, rien n’y fit. Notre Colonel n’est pas passé, parce qu’il n’a pas pu prononcer le mot « magique » de la nuit. Face à la détermination de la jeune recrue de la promotion 2013, le Colonel est retourné derrière le fleuve d’où il venait. Le lendemain matin, nombreux sont ceux qui étaient persuadés que la jeune recrue allait payer les pots cassés. Notre Colonel qui n’avait pas raison, au lieu de punir le soldat qui n’a fait que ce qu’on lui a demandé, accorda d’ailleurs une promotion à ce dernier. De la sentinelle où il etait obligé de veiller quand il est de faction, le soldat a été affecté au bureau de la mutuelle de la Garde Nationale avec tous les honneurs.
La rédaction
C’est tout ce que nous demandons à nos bidasses pour ne pas se faire surprendre par l’ennemi (bandits armés, bandits désarmés, barbus, islamistes, rebelles…).
“C’est tout ce que nous demandons à nos bidasses pour ne pas se faire surprendre par l’ennemi (bandits armés, bandits désarmés, barbus, islamistes, rebelles…).”
Voilà mon frère la,raison de toutes vos défaites dans les affrontements contre l’ennemi. La sentinelle doit obéissance à son chef car elle n’est qu’executante de consignes émanant de sa hiérarchie. L’initiative d’un soldat ne doit jamais être en contradiction av c les ordres de son chef. Dommage cette sottise soit prise pour une bonne exécution. Autre ce serait une armée de pagaille et d’anarchie où chaque homme fait à sa tête.
LA RÉPUBLIQUE VAINCRA.
A baobab,la remarque est adressée à certaines réactions et non au rédacteur du sujet. Merci.
félicitations et encouragements au soldat.pourquoi vous dites que c’est une dame.une recrue peut être femme ou homme.ne voyez pas à ce mot recrue forcément une femme c’est comme un mannequin ,il englobe femme et homme.souvent on entend “mannequinne “qui en fait n’existe dans aucun dictionnaire. ma petite contribution grammaticale .salut à tous.
Certes, il y a des femmes dans ce corps, mais je ne crois pas que l’élément de faction soit une femme et si certain parle dame, il s’agit tout simplement des mots féminins: une sentinelle, une recrue abusivement beaucoup de nos cadres administratifs se font piéger par le mot recrue quant il s’agit des fonctionnaires recrutés non titularisés.
Chapeau à la sentinelle!!!!!
Bravo à ,cette dame!
Une consigne donnée pour tout le monde est applicable sans distinction sur tout le monde. Elle a bien fait son travail.
Bravo à cette dame… voilà ce dont le pays a besoin….. un peu de rigueur et de sérieux…. Bravo aussi au colonel qui a compris le message et l’a respecté….
On commence à realiser que rien de consistant ne peut se faire dans le désordre….
Toutes mes felicitations a cette recrue qui nous fait honneur tous aussi bien le reglement militaire. Elle meritait effectivement une promotion. L’officier de garde et le caporal doivent etre punis pour avoir tenter d’intimider la recrue dans l’exercice de ses fonctions. Merci au Colonel pour sa franchissse et sa sagess qui ,malgre d’etre choque reconnait cependant la bravoure de la recrue et son serieux au travail. Il ne devrait pas effectivement pouvoir rentrer sans le mot de passe pendant ce moment d’insecurite nationale dans un grand camp et au centre de Bamako. C’est qui detruit le Mali voir l’afrique. Le traffic d’influence et la flexibilite anarchique dans le travail.
“Malgré l’intervention d’un Caporal et même de l’officier de permanence, rien n’y fit. Notre Colonel n’est pas passé, parce qu’il n’a pas pu prononcer le mot « magique » de la nuit “.
Et voilà nos internautes qui en manque d’inspiration disciplinaire encouragent l’attitude de cette sentinelle. Désolé pour vous mais c’est la preuve de l’insoumission de nos soldats.
En effet, il est bien d’appliquer les consignes mais face à des situations particulières, il se réfère aux consignes particulières ou à défaut la conduite à tenir. Le Chef de Poste est la référence par excellence pour cette conduite à tenir.
Savoir et pouvoir arrêter l’Officier en question est bien méritoire pour la sentinelle mais dès lors que le Caporal ou l’Officier de Permanence se présente, elle doit s’en référer sans hésitation ni murmure. Le soldat aurait déjà accompli sa mission avec toute la satisfaction de sa hierarchie.
Toute fois, il ne doit aucunement pas oublier que quand un chef direct se présente et donne un ordre, ce dernier le seul et l’entier responsable des conséquences de son exécution. C’est cela la notion d’ascendance de la hiérarchie. Malheureusement cette ascendance n’est pas assise dans notre armée car chacun fait à sa tête souvent au mépris des ordres du chef. Dommage, dommage et encore dommage.
Ainsi à l’injonction de halte à un officier qui oublie une consigne d’arrêt ( l’appel et le mot de passe), le soldat est automatiquement devant une situation de compte rendu qui l’oblige à se se référer à son Chef. Et l’autorisation d’accès donnée par celui-ci (caporal) n’est nullement un ordre illégal, le libère de ses obligations de sentinelle. Le chef de poste a pour attribution de résoudre les cas imprévus ou difficultés auxquelles les sentinelles font face.
Et si l’officier bloqué par la sentinelle avait lui aussi une mission urgente à exécuter dans la caserne (exemple remettre les clés d’un magasin d’armes pour une permettre la sortie d’une mission?) et qu’un retard pouvait en être préjudiciable? C’est là tout l’intérêt du service en garnison. Ce-ci m’amène à déplorer beaucoup nos débâcles pendant les combats dus au manque de confiance et de subordination du soldat à son chef. Le soldat a le devoir de s’exécuter conformément à l’intention et aux ordres du caporal et ce dernier doit s’en référer au sergent sous officier de permanence et ainsi de suite. C’est tout l’intérêt de l’élaboration d’un cadre d’ordre pour un chef de petite unité ou de Plan d’Opération pour une grande armée pour les opérations de combat. Ce cadre d’ordre est flexible en fonction des situations du moment. Pour conclure je dirai que le soldat a bien respecté les consignes mais les a exécuté inintelligemment.
Il faut respecter se soumettre à la règle de la hiérarchie et s’exécuter avec intelligence et non en soldat brut ou en manque de discernement comme pour dire je m’en fout des ordres de mon chef.
La République vaincra.
VIVE LA REPUBLIQUE
Un cahier est ouvert à tous les postes de garde pour y consigner les incidents durant le service de garde.
VIVE LA REPUBLIQUE
Je suis convaincu par votre réaction, j’imagine que vous êtes porteur d’uniforme, vous avez réagi avec beaucoup de courtoisie et de clarté. Nous avons vraiment des officiers qui ont la tête sur les épaules. Vive l’armée Malienne au service de nos populations.
Chapeau à notre soeur le pays a besoin de cette catégorie de personne .
ha oui courage a notre soeur et vraiment chapeau a mon colo ..car de nos de tel droiture il faut aller la cherche dans les annees lointaines …de tesl exemples inciteront les autres a exercer leurs boulot sans complexe….
une recrue ne veut pas forcement dire que c’est une femme. relisez la fin du texte.
Dieu merci il ya encore des hommes tres correcte et dignes dans ce pays. Que dieu protege CE sentinelle tout le long De sa carriere .surtout ne change pas tu serviras d example a beaucoup De personnes.Des personnes comme vous le mali en a besoin. Merci aussi pour LA bonne comprehension du chef.
Comments are closed.