Cambriolage dans des familles et boutiques à Kalabancoro : Siramoukouni et ses compères dans les filets du 3e arrondissement

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    Après avoir attaqué plus d’une dizaine de familles et boutiques à Kalabancoro, dans la nuit du 28 au 29 octobre, Souleymane Coulibaly dit Siramoukouni a été arrêté par l’équipe de patrouille du 3e arrondissement vers 5 h du matin au marché de Médine. Il avait en sa possession trois pistolets de fabrication artisanale, chargés.

       

    Un gros sac à dos, marchant seul dans le noir à grands pas, Siramoukouni a été interpellé par la patrouille policière du 3e arrondissement, au marché de Médine, aux environs de 5 h du matin le 29 octobre 2014. Désormais sans issue, Siramoukouni, le chef de la bande qui avait coupé le sommeil aux habitants de Kalabancoro/Adeken, s’est soumis aux hommes du commissaire Mamoutou Dembélé.

    A la fouille de son sac, les forces de l’ordre ont trouvé trois pistolets de fabrication artisanale chargés chacun d’une cartouche, des sachets de lait, des téléphones portables et d’autres objets de valeur.

    Conduit au poste, il a révélé qu’il venait d’une opération de cambriolage à Kalabancoro/Adeken avec trois coopères. Une équipe dirigée par le chef de BR, l’inspecteur Sounkalo Diarra, est envoyée sur les lieux pour mettre hors d’état de nuire la bande entière. Mais c’est le 1er novembre que l’affaire va évoluer. Avec l’un des téléphones sans puce,  trouvé dans les affaires du malfrat les policiers ont pu joindre une de ses victimes à l’aide des numéros enregistrés sur le mémoire de l’appareil. Cette dernière a soutenu que les malfrats armés d’armes à feu se sont attaqués à des boutiques. Usant d’une stratégie hors du commun, la bande a procédé des intrusions de famille en famille.

    Au regard de ces révélations, le chef BR et ses homme, guidés par la victime, se sont rendus sur place pour des enquêtes. A leur arrivé, ils ont été conduits chez le premier boutiquier, qui, dans ses déclarations, a été personnellement braqué par le nommé Siramoukini. Face à la menace, le boutiquier était obligé de lui remettre toutes ses économies.

    Malgré cette importante somme, Siramoukouni, couvert par ses éléments, a enlevé des marchandises et des téléphones portables. Après ce forfait, la band a attaqué un grin de jeunes non loin de là. C’est après qu’ils ont commencé leur opération d’intrusions de famille en famille où plusieurs téléphones et portefeuilles ont été subtilisés. C’est avec une moisson d’une nuit interminable que les bandits se sont donné au revoir.

    Chacun avec est parti avec son butin. C’était leur dernière opération sans qu’ils ne le sachent. Le chef du gang a croisé le chemin de la patrouille du 3e arrondissement aux environs de 5 h du matin. Il a été démasqué et dénoncera ses compères. C’est ainsi que Issa Diarra a été mis aux arrêts. Les autres ont disparu dans la nature mais sous la loupe de la BR du 3e arrondissement qui les suit de loin et de près.

    En attendant, Siramoukouni et Issa Diarra ont mis à la disposition du parquet la semaine dernière.

    Maliki Diallo

     

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