L’insécurité est grandissante ces derniers temps dans le district de Bamako. Des récurrents cas d’agressions d’honnêtes citoyens dans certains quartiers nous sont quotidiennement rapportés. Ce fut le cas le mardi 25 août dernier, à Djélibougou, où deux jeunes ont eu l’audace de braquer une agence de transfert d’argent en pleine journée. Bilan de l’opération : deux blessés par balle dont un grave.
Ce mardi, aux environs de 11h, deux jeunes gens âgés de 20 à 22 ans, selon les témoins rencontrés sur le lieu de l’attaque, sont arrivés sur une moto Jakarta neuve. Une fois sur les lieux, ils ont d’abord procédé à des tirs de sommation, avant que l’un ne pénètre dans l’enceinte de l’établissement pour demander qu’on lui remette les sous. Mais, avec les cris d’alerte du vigile et des riverains, les braqueurs ont procédé à des tirs tout azimut afin de se frayer un chemin pour se fondre dans la nature. Dans leur branle-bas, ces quidams ont tiré à bout portant sur le vigile de garde, qui a eu son bas-ventre perforé par une balle. Son voisin boutiquier a reçu une balle dans la jambe.
« A quoi servent les numéros verts mis à la disposition des citoyens, car lors de l’attaque nous avons essayé de joindre ces numéros en vain. Je me demande si vraiment les autorités du pays, surtout le ministre Sada Samaké, pensent réellement aux citoyens de ce pays », a déploré un témoin de la scène. Et un second de renchérir : « Comment comprendre que juste en face, il y a une seconde agence de transfert de devises qui est gardée par un agent de la garde nationale. Mais ce dernier n’a pas bronché du tout lorsque les bandits attaquaient l’agence. Est-ce à dire que l’arme qu’il portait sur lui n’a pas de munitions ? » Au-delà de l’émotion et de la colère des Maliens contre les forces de sécurité, ces attaques à répétition remettent sur le tapis la question de l’insécurité grandissante à Bamako.
Alors questions : où sont les multiples unités d’intervention des forces de sécurité ? Où sont les caméras qu’on dit avoir positionnées partout dans la capitale pour filmer les bandits? En clair, où sont passés Sada Samaké et ses hommes ?
Paul N’GUESSAN
Monsieur le journaliste, les forces de sécurité veillent de jour comme de nuit. Mais faites un peu le tour des commissariats pour vous en rendre compte. Les braquages qui sont déjoués ne sont jamais rapportés puisque personne ne veut dire ces vérités. Les malfrats qui sont deferes devant les Tribunaux n’attirent jamais votre attention.Il faut que chacun aide sa Police en se l’appropriant de façon sincère au lieu de noircir a tout bout de champ le tableau.
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