Au cours d’un braquage, opéré de façon très classique par des professionnels, la caisse Money Gram de Tomikorobougou a été cassée dans la matinée du mercredi 1er février dernier. Un braqueur, qui bénéficiait certainement de la complicité d’une main invisible, s’en est tiré avec la bagatelle d’environ 4 millions de nos francs.
Nouvellement installé à la caisse Money Gram de Tomikorobougou, dans le cadre de l’insertion des jeunes diplômes, Abdoul Aziz Maïga, dans la matinée du 1er février, a ouvert sa caisse et s’est attelé à mettre les choses en place avant l’arrivée des clients.
Pour mieux aborder sa journée de travail, il sortit un moment, juste pour se soulager aux toilettes, dans l’arrière-cour de l’établissement. C’est devant la porte des toilettes qu’il croisa un certain Laya Soumaïla Diakité, ingénieur en informatique sans emploi. Celui-ci aborda Abdoul Aziz Maïga et lui dit qu’il allait de ce pas à la caisse. Une fois Maîga derrière son comptoir, Laya se présenta au guichet pour demander au gérant la contrevaleur de la somme de 500 dollars canadiens en francs CFA. Abdoul Aziz fit le calcul sur son ordinateur et lui communiqua le montant. Laya lui tourna le dos et le jeune caissier continua calmement à travailler. Tout à coup, Il fut attiré par un bruit de lutte du côté de la porte d’entrée. Avant qu’il ne réagisse, le braqueur et Laya tombèrent sur lui, sous la menace d’une arme.
Le voleur remit du scotch à Laya et lui intima l’ordre de bâillonner Maiga et d’attacher ses mains et ses pieds. Laya s’exécuta. Le braqueur récupéra tout d’abord le sac en bandoulière de Laya, communément appelé «banane» et se chargea d’attacher lui-même celui-ci avec du scotch. Puis tout se passa très vite. Le braqueur fit main basse sur la somme de 1 500 000 CFA qui se trouvait dans un premier coffret. Mais à peine avait-il fait quelques pas vers la sortie qu’il revint sur ses pas, pour vider le deuxième coffret de son contenu, la rondelette somme de 2 400 000 FCFA, et récupérer le téléphone portable du caissier. Il sortit de l’agence et disparut derrière le bâtiment. Laya aida ensuite le caissier à se libérer les mains. Une fois libre, ce dernier se précipita alors aux trousses du braqueur en criant, au voleur! Mais, peine perdue, le braqueur était déjà loin.
En revenant sur ses pas, Abdoul Aziz retrouva Laya devant la porte de la caisse. Celui-ci l’exhorta à aller avec lui à la police. N’ayant plus de téléphone, Abdoul Aziz demanda plutôt à ses voisins d’alerter le commissariat. Les agents ne tardèrent pas à arriver, suivis d’un inspecteur de police qui débarqua à son tour sur les lieux, sur un appel de Laya. Ce dernier conduisit Abdoul Aziz et Laya au Commissariat de la Poudrière.
Etrangement, au poste de police, toutes les communications dernièrement passées par Laya avaient disparu de son I Pad. Autre intrigue pour ce même braquage, le choix porté par le braqueur sur le sac en bandoulière de Laya pour y mettre l’argent dérobé. Or, devant le guichet, et après le braquage, Laya clamait à qui voulait l’entendre qu’il avait 1 500 000 FCFA dans sa «banane», tandis qu’au poste de police il déclarait avoir perdu 3 800 000 FCFA. Le braqueur voulait-il faire d’une pierre deux coups, quand on sait que la «banane» était trop petite pour contenir d’aussi grosses sommes d’argent? Ce que le jeune caissier n’a toujours pas compris, c’est pourquoi c’est lui que la police a gardé jusqu’au lendemain matin du vol, après avoir libéré Laya sur le champ.
Les enquêtes de la police continuent et le braqueur court toujours.
Pierre Fo’o Medjo
Commentaires via Facebook :
salut tout le monde j’ai l’impression que le journaliste qui a écris ce news voulais juste écrire un truc je ne sais pas peut être qu’il est en panne d’inspiration es ce qu’il a seulement pris le temps au moins de demander les deux personnes concernées ? non j’en suis sur
je suis de N’tomikorobougou on étais tous la bas après le braquage et 1-le jeune homme braquer a dit sur place qu’il avais 3.500.000 dans son sac il a même appelé sur place la personne qui lui l’avait remis la somme et a mis le téléphone sur haut parleur devant un policier du quartier et devant le caissier ce dernier avait confirmer qu’il lui avais remis 3.500.000 cfa le matin du braquage ça c est un premier point
2- juste après le braquage le caissier expliqua la scène a son patron en lui disant qu’il a été victime de braquage et que le client aussi a perdu son sac qui contenant de l’argent, juste une minute après le caissier vient vers le client et lui dit <> comme si on lui a dit au téléphone de ne pas confirmer que le client avait de l’argent dans son sac par ce qu’on lui a apparemment dit que ça sera pas a son avantage si le client venait a porté plainte contre l’agence.
3- pourquoi le Caissier aurai demander aux voisins d’appeler la police sous prétexte que son téléphone est volé alors qu’il avait en sa possession un autre téléphone (celui de la live box ) offert par orange qu’il a utilisé pour appeler son patron plus tôt que la police
4-le journaliste dit que le client a dis à la police qu’il avait 3.800.000 dans son sac je me demande ou es ce qu’il sort ses informations à la police comme au tribunal le client a toujours dit qu’il avait 3.500.000 cfa dans sac
5-plus tôt c’est la version du caissier qui n’a cesser de changer dans un premier temps la police lui a demander s’il portait plainte contre le client il a dit non on lui a demander s’il le faisait confiance il a dit oui ,et quelque minute après on a vu un journaliste rentré au commissariat qui s’est entretenu une minute avec le patron du caissier qui lui avait expliquer que ce dernier n’avait pas porté plainte et que le client avait porté plainte contre l’agence mais que c ‘est pas a moyen gram de payé par ce que l’agence est sous la responsabilité du caissier c’est a partir de la que les donnes ont changé le journaliste en question a crier à haute et intelligible voix il a dit je cite <> et ça devant les inspecteurs chargés de l’enquête
6-à la police le caissier a dit, quant on lui a demander pourquoi il n’as pas réagit quant le client se faisait braquer il a dit qu’il n’avait rien entendus et qu’il ne savait pas que c’était un braquage par contre au tribunal il a dit au juge d’instruction que des que le braqueur est entré qu’il a insulter le client ,alors lui qui n’avait rien entendu pour savoir que c’était un braquage comment es qu’il a entendu l’insulte
7-quant le journaliste a dit que le caissier est resté a la police alors que le client est parti les policiers ont demander aux deux d’ appeler leurs parents et que s’ils pouvaient prendre la garantie de les ramenés des que la police aura besoin d’eux et que c’est seulement dans cette condition qu’on pouvais les libérés le client a appelé ses parents mais le caissier a dit qu’il n’avait personne ici raison pour laquelle il est resté au commissariat et comme par magie celui qui disait qu’il n’avait personne s’est vu entouré d’un nombre important de personne le lendemain parmi lesquels nous pouvons cité le fameux journaliste en question
Alors je crois que ce qui est arrivé a ce moyen gram dieu seul le sait le caissier peut être complice d’autant plus qu’il cherchais un autre job d’après lui même à la police , le client peut être complice ,les deux peuvent être complices ou tout simplement les deux sont victimes
en Afrique les journaliste disent souvent qu’on les laisse pas travailler et quant on leur laisse occasion de travailler certains mettent la honte sur leur profession je crois qu’un bon journaliste doit chercher a connaitre une histoire par lui même en interrogeant plumiers sources et surtout les personnes concernées avant de la conté
je pense qu’il nest pas journaliste qui le veut mais celui qui peut et aussi même pas les journaliste seulement mais tous les hommes doivent savoir que tout ce qu’on fait ici bas on aura des comptes a rendre chez Dieu c’est ma petite contribution a cette histoire merci a tous les lecteurs de mali web
La police le garde pour faire croire a Laya qu’il est inocent et que le caissier est coupable. Ils vont les tracker et prendre les deux ensemble! Qui sait! ca peut etre un coup monter par les trois aussi. Mais la police fera son boulot.
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