Bourbier foncier de Missabougou verger : Le Maire Dagnon encore sur la sellette

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    Souleymane Dagnon, connu pour ses magouilles et autres machinations dans les affaires foncières, vient une fois de plus de faire parler de lui à Missabougou. Dans l’affaire dite de ‘’Missabougou verger’’, le collectif des occupants de la zone de Missabougou Verger est sorti de ses gongs pour décrier les micmacs du maire Dagnon.

    Souleymane Dagnon, maire

    Pour rappel, il y a de cela près de trois ans, la zone, appelée ‘’Missabougou verger’’  a fait l’objet d’un morcellement par décision du maire de la commune C VI du district. Suite à cette décision,  80 familles acquirent par différents procédés des titres afférents aux terrains mis en vente (permis d’occupation). Avec leur permis d’occupation dûment délivré et signé par le maire élu de la CVI, ces  nouveaux acquéreurs ne se doutaient de rien. Jusqu’au jour où un  certain DjibyYattassaye  à travers un de ses envoyés vient leur demander  non seulement d’arrêter les travaux de construction, mais aussi et surtout de quitter les lieux dans un bref délai. Au motif, qu’il serait  titulaire d’un titre foncier sur la dite zone  datant  de 2004. Alors, le collectif qui au début n’accordait pas une grande considération aux agissements de M. Yatassaye, fini par aller voir le maire Dagnon, afin qu’il leur donne des éclaircissements sur la situation.

    Les plaignants n’étaient pas au bout de leur surprise, loin s’en faut. Car, à leur égard le maire Dagnon a tenu un discours qui fait dormir débout. Quand il affirme que bien vrai que c’était sous son magistère qu’on a procédé au morcellement et à la vente des dits lots, la marie de la CVI  n’a pas voix au chapitre dans cette affaire. Avant d’inviter ses victimes d’allez-y se plaindre au niveau du  gouvernorat du district  et à l’urbanisme pour trouver une suite favorable à leur situation. No comment.

    Ainsi,  le collectif des occupants de la zone verger de Missabougou, avec la ferme conviction d’être trahi par  le maire Dagnon, qui aura  fui  ses responsabilités décida finalement d’approcher le gouvernorat et l’urbanisme, mais sans succès.

    Dans cette affaire certaines questions  méritent d’avoir des réponses. Celles relatives à la soudaine double propriété sur une même zone.

    En tout cas, ce qui ne fait l’ombre d’aucun doute est que le nommé Djiby Yatassaye lie bien des complicités certaines avec des responsables communaux, tapis dans l’ombre. Notamment le maire lui-même. Sinon il est difficile d’admettre que lui, qui  a procédé au morcellement et à la vente de la  zone qui fait l’objet de conflit aujourd’hui,  se soit recroquevillé  comme une tortue.

    Les victimes ont affirmé, qu’au niveau de la direction régionale de l’urbanisme  une certaine Mme Maiga  de l’urbanisme  les aurait suggéré de verser dix (10) millions CFA par famille, afin qu’elle puisse  négocier avec Djiby Yatassaye. Une autre anguille sous roche.

    Aussi, une fois mis au parfum de l’affaire d’expropriation des terrains des 80 familles de la zone verger de Missabougou, la réaction du  ministre de l’administration territoriale et de l’aménagement du territoire, Moussa Sinko Coulibaly, ne s’est pas fait attendre. Il a immédiatement instruit à la mairie et au gouvernorat  de tout mettre en œuvre pour que ces derniers puissent rester sur place. Mais hélas, par  manque de bonne volonté,  aucune action concrète ne pu être prise de leur part. Et le gouvernorat par un communiqué laconique a dégagé toute sa responsabilité dans cette affaire. Il revient maintenant au maire Souleymane Dagnon de donner des explications sur son forfait. A savoir établir des permis d’occuper sur le titre foncier d’autrui. Si réellement, il s’agit de vrai titre.

    De  toute façon, le collectif  n’entend pas renoncer à ses droits. Ses membres sont désormais sur leur pied de guerre.

    Affaire à suivre…

    Dramane Dembélé

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    5 COMMENTAIRES

    1. Le malien est imcapable d’accepte la verite, y compris nos journalistes. Mr Djibi Yattassay dit qu’il a un titre foncier depuis 2004 et le journaliste continue de nous dire qu’il “lie bien des complicités certaines avec des responsables communaux” on a quel sens ici? La question pertinente ne serait-elle pas si Mr Djibi possede t-il le TF reel ou pas?

    2. IL N’EST PAS SEUL ALLER SI VOIR EN COMMUNE 1?SUR LES COLLINES SES TECHNICIENS DE LA MAIRIE ET CERTAINES INDIVUDUS DISANS PROPRIETAIRES TERRIENS SONT ENTREINTS DE FAIRES MONTER SES PAUVRES GENS FATIGUES PAR LA HAUSE DES PRIX DE LOYER

    3. ce monsieur ne vaux absloument rien! lui sa bande de conseilles ne font que des malversations. Au dela de la justice des hommes, il y a la justice de Dieu qui vous attends au tournant.

    4. c’est trop facile d’accuser le maire. la réalité c’est que le foncier est mal géré au mali; on est encore là avec des registres au lieu d’avoir un fichier 100% informatisé pour éviter les doubles attributions. Essayez d’aller fouiller dans les archives papier de plus de 5 ans voir si c’est facile de retrouver quelque chose. Vous m’en direz des nouvelles

    5. Cette spéculation foncière de DAGNON n’a pas commencé aujourd’hui!!!!
      Il fait lui bouter de ce poste, faire remplacer toute la bande par une délagation spéciale et mettre la lumière sur cette affaire à tout prix qui devient monnaie courante dans la commune. Qui ne souvient pas de l’affaire “Baco terrain” à Sogoniko en plein coeur de la capitale malienne. Si on laisse Dagnon comme ça, il fera pire.

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