Le jadis article 320, créé par la population Bamakoise aux heures difficiles de mars 1991, semble revenir au devant de la scène au grand malheur des bandits de grand chemin. L’illustration nette nous est donnée à Boulkassoumbougou, un quartier de Bamako. Là, un bandit d’un autre calibre a joué sa dernière carte en voulant fait main basse sur une moto. Cet acte lui a coûté la vie et de la manière la plus terrible. Il a été capturé, battu avant d’être brûlé devant une foulé médusée. Les faits se sont passés le 15 août 2013.
Il s’appelle El Hadj Diop, 20 ans à peine, spécialisé dans les vols tout genre mais plus fort dans le vol des motos.
Selon nos sources, El Hadj, le voleur de moto, est un habitué des vols et braquages. Il a été à plusieurs fois arrêté par la police et libéré après. Mais son comportement avait changé ces derniers temps, le jeune voleur avait même repris le chemin du travail, source de soulagement pour sa famille. Mais comme le dit un adage, il n’est pas facile de se débarrasser en un seul jour de ses mauvaises habitudes.
En effet, ce jour du 15 aout 2013 au petit matin, sur une moto pilotée par un de ses amis, El Hadj aperçoit un vendeur de pièces détachées s’apprêtant à ouvrir sa boutique. Le commerçant avait garé sa moto à quelques pas tout en laissant la clé de contact. Toute chose qui attira l’attention des deux jeunes voleurs à la recherche certainement d’une victime à se mettre sous la dent.
Comme on peut s’y attendre, El Hadj demanda expressément à son compagnon de moto de freiner immédiatement et de faire demi-tour pour s’approcher du commerçant qui ne se doute alors de rien. Une fois descendu de la moto, El Hadj se saisit subitement de la moto, mit le contact et tente de prendre le large.
Dans sa course folle pour s’échapper, un taximan eut la présence d’esprit de pourchasser le bandit. Arrivé à son niveau, il lui donna un coup de volant qui provoqua la chute de El Hadj.
Immédiatement, des badauds déjà regroupés aux trousses du malfrat, se saisirent de lui. Il sera copieusement tabassé. Dans le groupe, des extrémistes ont tenu à ce que El Hadj serve de leçon aux autres bandits. C’est alors qu’une boite d’allumettes et un litre d’essence sont acheminés sur place. El hadj sera brûlé comme un fagot de bois sec à la stupéfaction des passants. Son corps calciné sera ensuite transporté par la protection à la morgue de l’hôpital Gabriel Touré.
Au sortir de cet acte que nous ne souhaitons pas voir développer à Bamako, il importe pour les citoyens de savoir faire en la matière. Notre pays est grand pour approuver de tels actes, fut – il un bandit de grand chemin comme victime.
Noufoun DIARRA
Le peuple désabusé sera méchant contre les bandits et autres coles blancs ,les voleurs et les complices n’ont qu ‘ a rester tranquille .pour éviter l’article 320 .
Comments are closed.