Les correspondances ont été officiellement adressées à diverses institutions, personnalités, partis et associations politiques, société civile, etc.
Bazoumana Fofana est parti du constat selon lequel ce qui lui était arrivé, serait devenu désormais un mal endémique dans notre pays.
Non seulement, il se battrait devant les tribunaux pour obtenir réparation, mais il espère tirer la sonnette d’alarme. Espoir que le mal sera éradiqué. Citoyen malien, notable résidant à Quinzambougou, opérateur économique de son état, Bazoumana Fofana avait vu son titre foncier exproprié à la suite d’une procédure judiciaire alambiquée.
Lui qui avait espéré apporter sa contribution au développement de son pays, mis son argent à la marche de l’Office du Niger, a finalement été contraint par des spéculateurs à abandonner son bien dans le trou.
Ces spéculateurs allèrent jusqu’à pousser sa banque d’affaires, BCS, à s’accaparer de son titre foncier, N°11247, sis à la cité du Niger. Aussitôt, accroupis derrière les rideaux, ils se ruèrent sur le titre qui servait alors de garantie à la banque.
Ils n’ont eu que faire des difficultés de l’Office du Niger à faire face à ses obligations.
Ce qui leur important, c’était de conduire Bazoumana devant les tribunaux, le contraindre à abandonner son bien. Ayant échoué à marchander le titre, il leur fallait passer ainsi. De Me Mountaga Tall à Babou Yara, en passant par Abdoulaye Gara Tapo, Cheick Sadibou Cissé, Mme Cisé Safi Diawara (des Domaines de l’Etat), un groupe puissant s’était dressé devant le vieil homme.
CONFIANCE AU PRÉSIDENT IBK
Faut – il rappeler que l’expropriation du titre foncier de Bazoumana Fofana s’est concrétisée au début de l’ère Amadou Toumani Touré.
L’avocat de la banque, Me Abdoulaye Garba Tapo, subitement propulsé ministre de la Justice aura fort à faire pour se blanchir dans la suite de l’affaire. Bazoumana déclare que les intéressés ont accompli toutes les formalités (déclaration, dénonciation, apposition de placard,..) avec Me Tapo. Au finish, le titre fut bradé à Cheick Sadibou, puis cédé à Babou Yara. ” Me Abdoulaye Garba Tapo n’attendait visiblement que sa nomination comme ministre de la Justice, Garde des Sceaux, en octobre 2002, pour tout se permettre et abuser de son pouvoir, ” écrit Bazoumana. Déçu et humilié, le vieux citoyen n’entend pas pourtant baisser les ras. Aux nouvelles autorités du pays, il rappelle ceci : ” Le Mali est le pays où on brigande, détourne et exproprie impunément les biens des honnêtes citoyens, singulièrement les opérateurs économiques nationaux, et surtout les étrangers sans l’intervention et la protection des autorités administratives et civiles “.
Face au manque de considération affiché par le ministre Mohamed Bathily, Bazoumana Fofana s’interroge : ” Comment le Ministre Bathily peut – il convenir et protéger les malfaiteurs sans s’impliquer pour trancher un dossier aussi important ? Bazoumana fait référence au fait qu’il avait saisi ce membre du gouvernement IBK – Lors de sa nomination, ce dernier avait juré d’en finir avec les spéculations et expropriations illicites. Bazoumana avait sauté sur l’occasion. Mais, grande fut sa déception.
Le vieux Fofana tire la sonnette d’alarme. ” Le Ministre de la Justice qui doit être un maillon important dans la lute contre la corruption et la délinquance financière, ne doit pas négliger les différents dossiers brûlants comme le mien… ”
Réitérant sa totale confiance au Président Ibrahim Boubacar Keïta, Bazoumana ne désespère pas. Il invite le Chef de l’Erat à pousser ses ministres à davantage d’efforts, de justice, d’équité.
Et pour que les autorités aillent loin, Bazoumana invite la société civile à jouer toute sa partition.
Comment peut – on traiter les Industriels ainsi alors que le pays avait besoin d’eux ? S’interroge Bazoumana. Il constate qu’au Sénégal et en Côte d’Ivoire, l’on continue à courtiser, encourager et motiver les Industriels. Disposant de milliers d’usines, ces pays les respectent et les honorent.
” Tout cela n’a pas empêché les voyages fréquents des Présidents (Alassane Dramane Ouattara et Macky Sall) de ces pays à l’étranger au cours desquels ils prononcent des discours de motivation et vont jusqu’à faire des contacts individuels directs avec les hommes d’affaires, parce qu’ils sont utiles pour leur développement économique, pour qu’ils viennent s’ajouter aux Industries qui existaient déjà et favoriser l’avancement et l’émergence de leurs pays, ” dit – il en s’adressant au Chef de l’Etat malien.
Pour conclure, Bazoumana estime que le Président Ibrahim Boubacar Keïta pourrait et devrait faire mieux. Car, son pays n’avait que moins de 300 unités industrielles.
B. KONÉ
Le peuple doit se réveiller pour dire merde à nos homme politique note pays n’est pas un héritage depuis l’indépendance le Mali a été diriger par les mêmes
MON VIEUX SEUL LE BON DIEU PEUT T’AIDER SINON NE COMPTER PAS SUR CES HOMMES POLITIQUES QUI SONT AVEC LA MAFIA D’HOMMES D’AFFAIRES.CE SONT BLANC BONNET ET BONNET BLANC.
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