Très en verve contre le Maire Moussa Mara dans l’affaire dite le lotissement de Kalabambougou, la population de ce quartier écrit au ministre des domaines et de l’Urbanise afin qu’il intervienne pour sauver les meubles-puisque le redressement a commencé avec la sortie des voies.
Ce qui justifie la présence, dimanche dernier dans ce quartier périphérique de la Commune IV, d’une équipe de la Direction Nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat. «L’objectif de notre présence ici est d’intervenir pour sauver le lotissement de Kalabambougou en cours depuis 2003», a fait remarquer M. Moussa Tamba DIAKITE, Chef de Section Opérationnelle de la Direction de l’Urbanisme. C’était en présence du Chef de quartier Sidi dit Ladji TRAORE et des victimes du lotissement enclenché par le Maire Moussa Mara. Tour à tour les différents intervenants ont déploré la spéculation foncière dont Moussa Mara et son équipe entretiennent avec la complicité de certains conseillers du village.
Le lotissement de Kalabambougou est à l’initiative de ses habitants qui ont initié la réhabilitation depuis 1996. Les travaux étaient déjà avancés quand on demandait aux représentants du village de céder à la mairie, structure habilitée à faire le lotissement ne serait-ce que pour l’octroie des notifications aux bénéficiaires. «De ce jour d’accord village-mairie à aujourd’hui, les ayants droit de Kalabambougou sont sur des braises. Au lieu que la mairie s’attaque en 1ère intension aux besoins des résidents et finir par les arrivants, nous avons observé une vente programmé des terres de Kalabambougou à partir du goudron Sébénicoro-Samaya jusqu’au site du village», relatent les populations dans le compte-rendu d’une Assemblée Générale tenue auparavant.
Et à l’insu des populations, les 7 Conseillers ont remis au Maire Moussa Mara la bagatelle de 3 500 000 f.CFA représentant la contribution du village dans le lotissement de Kalabambougou. Action qui a d’ailleurs déclenché les travaux relatifs à la sortie des voies pendant que selon certaines victimes, elles elles n’ont pas été recasées. «Faux», rétorque un conseiller du village «seuls ceux qui sont en location n’ont pas été recasés, sans quoi, tous les ayants droits ont été recasés». Un cas non moins pathétique est celui d’une veuve qui a été déplacée suite au redressement mais n’a pas eu la grâce de ses voisins. Approchés pour intervenir, Moussa Mara et ses conseillers la tournent à rond. Elle a néanmoins remis ses dossiers aux émissaires du ministre de l’urbanisme, espérant sur une issue heureuse.
La jeunesse quant à elle rejette la contribution faite par le village à travers les 7 conseillers et les somme de rembourser. «Nous exigeons la restitution des 3 500 000 remis au Maire Moussa Mara, car nous n’avons pas été associés», clame haut et fort Seyba DIAWARA, représentant la jeunesse de Kalabambougou à la rencontre.
Le Chef de quartier Sidi dit Ladji TRAORE a failli être lynché par un groupe de victimes du lotissement lorsqu’il a sollicité une rencontre en privé avec les envoyés du ministre pour leur dire sa part de vérité. Oubliant dit coup qu’une telle assemble donne à tous et à chacun de s’exprimer publiquement devant témoins.
En fait de recommandations, Kalabambougou exige l’arrêt immédiat de tous les chantiers sur terrain (y compris la partie litigieuse Kalaban-Kalaban) et faire l’état des lieux car, chaque fois qu’un arrivant construit cela diminue la chance des ayants droit. En plus, la population exige entre autres le plan de redressement/lotissement de Kalabambougou en application pour la traçabilité des faits avant toute autres activités futures. Les émissaires du ministre de tutelle se sont ensuite rendu à la Mairie de la Commune IV pour avoir la version du Maire dans le gestion de ce dossier enfin de rendre compte.
Samakoro KONE
Je vous soutien. Attention Marra ta lavenir pour toi
jeunes de kalabanbougou si vous ète assis levez vous, si vous ète débout marchez et si vous marchez courez sinon vous ète cuitent car tout ça est mascarade 😳 😳 😳 : le ministre, le maire, le chef de village, les conseillers, et quelques uns parmi vous ont tous la bouche dans la même flute. BRANDEZ LA VIOLENCE sinon c’est peine perdu. Que Dieu vous accompagne dans votre combat juste et noble
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