Qu’est ce qui peut bien amener un taximan à abandonner son taxi et ses passagers au bon milieu d’une rue ? Peut-être une panne ou une action de la police de la circulation. Mais pour le cas de notre taximan, il ne s’agit ni de l’une ni l’autre. Mais il y avait vraiment de quoi sauver sa peau.
Le jeudi dernier aux environs de 20 h sur un boulevard bien connu à Bamako, un spectacle inhabituel. A la vue d’un motard, un taximan au volant de son taxi, dans l’attente du feu vert, sort de son taxi et prend ses jambes à son cou, abandonnant son taxi et ses passagers. On aurait dit qu’il avait le diable à ses trousses. Le motard, un colosse n’a pas attendu pour engager la poursuite. Mais avant même qu’il ne retrouve le bon côté, le fuyard, en bon Carl Lewis, a déjà pris de l’avance dans la direction du quartier Dar Salam, négociant les couloirs à toute allure.
Quelques minutes plus tard, le motard revient bredouille de sa course poursuite, le taximan s’étant volatilisé entre murs et couloirs. Cependant, déterminé à ne pas abandonner la partie, il prit possession des clés de la voiture, laissées là par le fuyard. Quand les passagers et les témoins voulurent en savoir plus, le chasseur du taximan de rétorquer que c’est une affaire qui ne les regarde pas. Quelques taximen de passage reconnurent la voiture de leur collègue et se mêlèrent de la partie. Ensuite arrivent quelques proches du motard et puis le propriétaire du taxi en personne et sa suite, augmentant ainsi l’attroupement. Enfin, les langues commencent à délier.
Le motard, genre gladiateur, est un mécanicien. Il voulait la peau du taximan sprinteur qui harcèlerait sexuellement la femme de son cousin, un camionneur en fréquents déplacements. Selon le mécano, c’est le petit frère de la femme de son cousin qui l’a mis sur les traces du taximan, avec signalement à l’appui. Il aurait même envoyé un message d’avertissement au coureur de jupons, par l’intermédiaire d’un autre taximan, de ne plus adresser la parole à la femme de son cousin au risque de lui arracher les « couilles ». Cependant, le manège reprit et la femme se plaignit à nouveau. Le taximan qui connaissant la brutalité du motard et le contenu de l’avertissement que ce dernier lui a envoyé, a préféré ne prendre aucun risque.
On peut lui reprocher d’avoir couru face à l’ennemi, abandonné ses passagers, mais au moins personne ne dira un jour que ce monsieur n’a pas de « queue ». Allons-y à la fin de l’histoire pour noter que jusqu’à l’heure où la foule s’est dispersée, le taximan n’a pas donné donné signe de vie. Il a fallu que le propriétaire du taxi cherche un autre chauffeur pour ramener sa voiture à la maison.
Vraiment le taximan a eu la chance à ce jour là. Mais s’l ne chenge pas son comportement , je suis sûr qu’ils vont se rencontrer encor.
C’est comme çà certains taximen à Bamako…….On les voit dans la galere et on aura pitié d’eux pour leur chercher du boulot….et toute la recette est investi dans le c……….et toujours ils pleurent en disant
tu sait que. en temps que journaliste ne doit pas faire n importe quoi dans les journeaux.
ce konaré con de taximan a eu la chance de ne pas se trouver nez à nez avec le colosse sinon c’était bonjour les dégats!
Je sais que ce taximan est un petit Traoré.
c’est quoi encore cette histoire à la con pauvre journaliste?
Comment peut-on écrire des histoires aussi merdiques ????!!!!!
chapeau à ce journaliste talentueux qui nous égaille avec des histoires drôles et symphatiques !je te salue beaucoup pour tes investigations !
C’était pas plus simple de le semé avec son vehicule qu’à pied?
NON ON UN VEHICULE NE PEUT SEMER UN MOTARD DANS LES RUES DE BAMAKO. LE TAXI DRIVER A EU UNE BONNE IDEE DE FUIR A PIED
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