Il y a lieu de se demander quelle maudite mouche a piqué cet enseignant pour qu’il se livre à une telle bassesse. Son comportement devra faire honte à tous les enseignants qui, nous pensons se doivent d’être des références, des modèles de bonne conduite.
L’enseignant dont nous tairons le nom, a fait usage du chèque d’un militaire du camp de Bapho ; lequel chèque était tombé du comptoir.
Il y a lieu de dire que les chèques étaient superposés les uns sur les autres suivant l’ordre d’arrivée des clients. Notre enseignant prend possession du chèque du bon militaire de Bapho, il le signe au verso, non sans avoir pris la précaution de lire la mention : « au porteur ».
Il se présente au guichet et enlève le montant indiqué (on ne nous a pas précisé le montant).
Notre militaire qui était allé se balader ne trouvera aucune trace de son chèque. Il mettra tout le monde en branche et l’on se rendra compte qu’un autre client a fait usage de son chèque.
Tout déçu, il rentra à Bapho et dit à son épouse qu’un autre à enlever son argent.
Il aurait voulu amener cette affaire devant les autorités judiciaires, mais le Chef d’Agence Monsieur Moussa Garengo à été très psychologue en réglant l’affaire à l’amiable. Le militaire est rentré dans ses droits mais l’enseignant, on le cherche toujours.
Match nul entre les enseignants et les militaire, car il y a trois mois un Militaire avait aussi enlevé la moto Jakarta du fils d’un des agents de la BIM.
ALPHONSE COULIBALY