Beau coup de filet de l’OCS la semaine dernière : Le Nigérian avait avalé 71 boulettes de cocaïne

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    Le mercredi 25 octobre 2017 à 01 heures 20 minutes à l’Aéroport international Président Modibo Keita de Senou, la Cellule Aéroportuaire Anti Trafics/ Antenne de l’Office central des stupéfiants (Ocs) a procédé à l’interpellation d’un passager qui arrivait à Bamako où il devait livrer 71 boulettes de cocaïne stockées dans son estomac.

    Il s’agit d’une mule comme on dit dans le jargon de la lutte anti drogues, pour désigner une personne qui est uniquement chargée de transporter de la drogue après avoir été lourdement chargée comme un âne. En effet, le suspect dispose d’un billet aller et retour et a affirmé aux enquêteurs de l’Ocs qu’il avait pour mission d’acheminer la cocaïne à Bamako où un contact était chargé de venir récupérer le produit prohibé.

    En tout cas c’est un beau coup de filet que vient de réussir l’Ocs à travers son antenne de l’Aéroport dont la vigilance accrue devrait décourager les trafiquants et passeurs qui échouent à chacune de leurs tentatives de passer l’Aéroport international président Modibo Keïta de Sénou.

    Le suspect est un Nigerian âgé de 35ans. Il réside à Sao Paulo au Brésil et déclare être un commerçant. Il a été interpellé par ciblage à sa descente d’avion du vol Royal Air Maroc avec une fausse identité et des faux documents sud-africains.

    Après interrogatoire, il a reconnu avoir ingéré 71 de boulettes de cocaïne qu’il a été amené à expulser entièrement et progressivement par voie rectale.  Les 71 boulettes de cocaïne pèsent au total de 1kg 400 y compris l’emballage. Ce qui correspond à une valeur marchande d’environ 42 millions de francs Cfa sur le marché local.

    Présenté au procureur du Pole Judiciaire spécialisé depuis le vendredi 27 Octobre 2017   à 14heures, le suspect a été mis sous mandat de dépôt et conduit en prison où il médite sur son sort en attendant que les enquêtes se poursuivent pour tenter de connaître le destinataire de la marchandise.

    C’est vrai que dans pareils cas, c’est l’Omerta de la part du suspect, mais les limiers de l’Ocs, rompus à la tâche, n’ont pas dit leur dernier mot. Reste maintenant à la justice de bien les accompagner en faisant preuve d’une grande rigueur dans la punition des trafiquants et mules remis entre ses mains pour les dissuader de tenter de s’aventurer dans la destination Mali.

    A.B.N.

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