La production cotonnière est menacée dans la Commune urbaine de Krouninkoto où un doigt accusateur est pointé sur des gendarmes de Toukoto, qui y sont détachés et dont la justice ne serait que celle du plus offrant.
Petite localité située à quelques encablures de Kita,la Communeurbaine de Krouninkoto s’est surtout fait une réputation dans les frasques, dont le dernier en date est consécutif à la mauvaise gestion d’un lot d’affaires porté devant les gendarmes de Toukoto lesquels y viennent pour la quinzaine.
Comme à leur habitude, ces gendarmes se sont encore faits parler d’eux quand M. Diarra les a saisis pour trancher entre lui et un éleveur dont le troupeau venait d’endommager une bonne partie de sa récolte de coton. Pour preuve, M. Diarra avait pris soin de conduire à leur poste un animal qui devrait être mis, selon toute logique, à la disposition de la fourrière. En attendant de retrouver le présumé coupable de berger, les gendarmes lui avaient instruits de garder l’animal chez lui, le temps que le propriétaire ne se présente. C’est ainsi que, bien que victime d’importants dégâts, M. Diarra a quand pris soin de la bête pendant 45 jours au bout desquels le possesseur du bœuf s’est signalé. Malheureusement, les gendarmes dont l’arbitrage devrait servir à dédommager M. Diarra, n’ont pas hésité à détourner les 200.000 FCFA qui devraient servir à le dédommager, arguant que l’argent a plutôt servi à payer la contravention. Une soif de justice qui a poussé M. Diarra à porter l’affaire devantla Justicede paix à compétence étendue de Toukoto. Mal lui en a pris, puisqu’il devrait d’abord être entendu à la gendarmerie de ladite localité où il sera confondu. Au lieu d’être soumis à un interrogatoire afférent à sa plainte, M. Diarra a plutôt répondu d’une plainte contre lui portée par le berger, lequel dit avoir été victime de ligotage, alors qu’il n’en a rien été. Un plan machiavélique savamment monté avec la complicité des gendarmes pour noyer le poisson dans l’eau. Ainsi, au lieu d’avoir satisfaction, il sera mis en garde-à-vue avant d’être relaxé plus tard, sans être remis dans ses droits.
Dans cette situation, qui n’est que la résultante des coups tordus de ces soi-disant gendarmes qui foulent délibérément au pied l’une de leurs missions fondamentales, les plus hautes autorités du pays sont interpelées. Quand on sait que les premiers responsables dela Compagniemalienne de développement du textile (CMDT) ne ménagent aucun effort dans ces localités pour encourager la production cotonnière.
En tout état de cause, il faut signaler que ces gendarmes d’une autre époque ne se sont jamais investis pour une justice à l’amiable, parfois garante de la paix sociale. Tout au contraire, ils attisent toujours le feu, histoire de profiter du maximum des dérapages qui pourraient être commis ça et là. C’est pourquoi, les plus riches de Krouninkoto et environs n’hésitent plus à commettre des forfaits, convaincus que c’est la justice du plus offrant qui est légion en ces lieux.
Ben Dao
Pour etre recruter juge ou magistrat il faut payer 6 millions de cfa au directeur de la fonction publique et ainsi de suite. Tous ces fonctionnaires voleurs seraient un jour pendus par le peuple.
Pour etre recruter juger il faut payer 6 millions de cfa au directeur de la fonction publique et ainsi de suite. Tous ces fonctionnaires voleurs seraient un jour pendus par le peuple.
M Diarra il faut les envoyer des missiles africains, je connais un vieux de kolokani qui pourra bien te satisfaire et corriger ces petits gendarmes voleurs.
C’est “la justice du plus offrant” qui est légion PARTOUT AU MALI.Il ne peut en être autrement pour qui sait comment se font les recrutements de fonctionnaires du pays.Comment voulez vous que certaines de ces nouvelles recrues attendent plus longtemps, pour commencer à “amortir” ce qu’il ont investi en millions-CFA pour passer au concours de la fonction publique? 🙄 🙄 🙄
Comments are closed.