Le samedi 3 novembre, une scène macabre s’est produite au rond point de Balazan, à côté de l’école Faraba de Bougouni. Il s’agit de la tentative de lynchage des policiers par la population.
Vers 11 heures, un charretier transportant deux barriques d’hydrocarbure fut arrêté par un agent de police, du nom de Dianka. Ce dernier était en ce jour au rond-point pour la régulation de la circulation dans le cadre du maintien de l’ordre public. Lorsqu’il a arrêté le charretier, le policier Dianka a commencé à poser des questions relatives à la provenance et aux documents afférents à des barriques, malgré toutes les explications données par le charretier. Les gens installés aux abords du goudron observaient la scène avec grand intérêt. Ceux-ci ont vite compris que le policier voulait soustraire de l’argent au pauvre type qui cherche à gagner son pain.
Pour cette raison, un jeune du nom de Balla s’est approché en suppliant le policier de laisser le charretier. Au cours de cette intervention les deux personnes ne se sont pas comprises et le policier a aussitôt appelé des collègues au commissariat qui viendront tenter de menotter Balla.
C’est alors qu’une foule s’est ruée sur des agents en mettant en demeure de menotter ce garçon, qui, selon les témoins, n’a rien fait contrairement à la loi.
Les policiers menacés d’un lynchage se sont débarrassé du charretier et de Balla, puis ils se sont échappés le plus vite possible en rentrant au commissariat.
A noter que cet incident s’explique par des bavures multiples commises par la police à la circulation.
Les populations se posent la question, à nos jours si la police est à Bougouni pour ou contre elles.
A la suite de cette révolte de la population contre des policiers, plusieurs commerçants et usagers de la route ont fait des témoignages concernant des dérapages des policiers dont leurs objectifs fondamentaux à la circulation de se faire mordicus de l’argent au détriment de la population.
C’est pourquoi, ce samedi, la tension de la population était montée d’un cran et n’eut été la fuite en avant des gens en cause, l’incident allait produire des conséquences négatives.
Des tierces personnes ont déclaré que seul, le chauffeur du corbillard ne fait pas objet de tentative de dépouillement dans la circulation, sinon, tous les autres usagers que tu sois ou pas en infraction sont exposés à la bavure policière.
Par ailleurs, le commissaire de Police de Bougouni, M. Diabaté, interrogé sur la nature de l’infraction commise par le charretier dans ce cas précis, répond qu’il attend un rapport de l’agent en cause. Mais, le commissaire ajouta que si les produits contrôlés étaient saisis pour faute de documents légaux, ils seraient remis à la Douane. Cette affirmation a été jugée non convaincante d’autant plus que le propriétaire du carburant avait acheté ces hydrocarbures dans une station de la place connue par le monde.
A suivre…
La rédaction
Exigeons des policiers un recu a chaque fois qu’ils nous arretent. Sans recu, pas un rond. Sinon les policiers deviennent pires que les voleurs. Vivement le retour de Niame Keita. 😉
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