De plus en plus, certaines personnes demandent des services des gros bras, pour assurer leur sécurité sans en mesurer les conséquences. Les bavures que ceux-ci peuvent causer dans l’accomplissement de leur travail, sont en effet à craindre. Aujourd’hui, c’est devenu une mode très en vogue de voir des personnalités de la société civile, des opérateurs économiques, se faire accompagner par ces jeunes vigiles, qui pour la plupart, ne savent ni lire ni écrire et qui n’ont reçu aucune formation pour assurer la sécurité. Et pourtant, les forces de sécurité sont mieux indiquées pour assumer cette mission avec efficacité. Hélas, par méconnaissance ou par simple entêtement, on continue par faire recours aux services de ces brutes au cerveau vide!
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L’Etat qui aurait dû intervenir pour réguler ce secteur très sensible, ne lève même pas le petit doigt. Conséquences : les bavures se succèdent et ne se ressemblent pas.
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Ce qui s’est passé le samedi 1er décembre 2007au grand marché de Bamako, à l’ex-immeuble ‘‘Maurel et Prome’’, et plus précisément devant les établissements Boubacar Djigué et frères, est simplement révoltant ; dépassant l’entendement et nous interpelle tous ; autorités aussi bien que citoyens. En effet, il y a eu mort d’homme et non assistance à personnes en danger !
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Le jeune commerçant Almahady Maïga dit Aba, domicilié à Badalabougou, âgé de 31 ans, vendeur de produits cosmétiques à
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Au fait, comment en est-on arrivé à cette situation dramatique ?
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Selon nos sources, un bras de fer opposait les jeunes commerçants de la rue Mohamed V et Boubacar Djigué, propriétaire de la boutique qui est la pomme de discorde. Tout est parti d’une histoire de terrasse dont le propriétaire de la boutique, Boubacar Djigué avait interdit l’accès aux commerçants détaillants du voisinage. Pour que cette mesure d’interdiction soit respectée, il recrutera des loubards pour garder les lieux. Non seulement, ses loubards ont interdit à Aba et à ses amis commerçants de s’installer sur la terrasse de la «boutique Boubacar Djigué et frères», mais également, ils ont interdit à ces jeunes d’occuper l’endroit autorisé par les responsables chargés de la gestion du lieu.
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Toujours selon nos sources, le samedi 1er décembre 2007, aux environs de 12h, le vendeur de produits cosmétiques Aba a voulu traverser la cour de «
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«Ils le cognaient sans arrêt sur sa tête jusqu’à ce qu’il soit terrassé. Nous avons alerté
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Saisi par l’affaire, les gendarmes du Camp I arrêteront «Barssa», l’un des deux loubards qui ont passé à tabac le jeune commerçant Almady Maïga alias Aba.
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Adama DIARRA
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