M. Coulibaly est un compatriote installé en France. La seule erreur par lui commise est d’avoir fait confiance à la Banque Malienne de l’Habitat du Mali (BHM). Il s’en mord aujourd’hui les doigts.
C’est au mois de janvier dernier que Monsieur Coulibaly a acquis une maison avec la BHM sis à Sotuba. Les responsables du service lui font alors visiter les lieux avant de lui remettent la clef. Tout va bien, du moins jusque là. Le nouvel acquéreur entreprend des alors d’autres travaux d’extension à hauteur de plusieurs de nos francs dans la perspective d’envoyer ses enfants en vacance au pays. Les travaux sont presque achevés et… patatras ! Les responsables de la Banque arrivent presque quatre mois plus tard et lui signifient tout naturellement qu’il y a erreur sur le site. A leurs dires, la villa B5 située à l’angle qui lui a été initialement affectée, serait en fait pour une autre personne. En clair, M Coulibaly a effectué des travaux sur une maison d’autrui. Hallucinant !
Peut-on, un seul instant, croire qu’aucun plan et relevé topographique n’a été préalablement dressé ? Loin s’en faut. Il se trouve tout bêtement que le plan en question est faux et que les numérotations n’ont pas été effectués dans les normes et à temps.
Le lot B5 appartenant à Monsieur Coulibaly, ou du moins, ce qu’il croyait être sa propriété, se trouve bien à l’angle selon le plan initial. Mais sur le terrain, ce n’est pas le cas. C’est plutôt le B6 qui se trouve à l’emplacement indiqué et il a été acquis depuis 2006 par son propriétaire. Et c’est là que M COULIBALY a effectué ses travaux de rénovation, en toute bonne foi. Et c’est bien cette villa que les responsables de la BHM ont clairement identifiée comme étant sa propriété. La numérotation définitive de tous les lots ne surviendra que bien plus tard et les numéros B5 et B6 seront intervertis sur le terrain. En vérité, le numéro B6 n’a été inscrit que plus tard. Aujourd’hui, la banque reconnait la méprise dont elle est à l’origine et se dit prête à des concessions. Mais qu’en pense le propriétaire de lot B6 qui a bénéficié, malgré lui-même de travaux supplémentaires ? Il n’est pas question pour lui de céder sa propriété au profit d’une autre nonobstant des propositions de dédommagement et de la banque et de M Coulibaly lui-même. Et c’est le blocage. La situation reste aujourd’hui sans issue.Sacrée BHM!
BS. Diarra