La mendicité est un phénomène très préoccupant dans notre pays, et des individus se livrent de plus en plus à cette pratique. Certains le font par nécessité, mais pour d’autres c’est un moyen de s’enrichir, comme ce fut de ce mendiant du nom de M. Traoré.
En effet, mendiant de son état, depuis des années, Mr Traoré vient récemment d’acheter une maison composée de deux chambres, une cuisine et une toilette des mains de OD qui a préféré diviser sa maison pour lui vendre une partie.
Depuis un certain temps des rumeurs circulaient autour de ce mendiant qui milite dans de nombreuses tontines dans le quartier et qui draguerait, pendant la nuit, des filles du secteur avec de l’argent recueilli sur les trottoir et devant les différentes mosquées.
Aux dires de certains MT se fait souvent passer de non-voyant et fait de sa femme son guide pour déambuler dans les rues de la capitale à la recherche de l’argent. Les denrées récoltées c’est-à-dire mil, riz, mais, dattes et autres sont vendus aux boutiquiers à bon prix.
L’achat de cette maison par ce vieux mendiant a suscité de nombreuses interrogations dans le quartier et certains l’avaient même soupçonné d’être impliqué dans des affaires de drogue, comme ce fut le cas du fou qui avait élu domicile au rond- point de l’hippodrome. D’autres pensaient qu’il aurait reçu de l’aumône légale de la part d’un riche commerçant. Mais de sources proches, les cadeaux reçus de la mendicité lui ont permis d’avoir beaucoup de choses dans la vie. Toutefois, depuis l’achat de cette maison, Traoré le mendiant est devenu grand coureur de jupons.
Mais, grâce aux conseils de ses voisins, il abandonna cette pratique et décida finalement de mettre cette maison en location et perçoit mensuellement les frais et lui-même est resté dans une piaule qu’il occupe gratuitement avec sa femme et ses deux enfants.
Il est temps que les autorités prennent des mesures contre cette pratique qui prend de l’ampleur dans notre pays. Si jadis les personnes nécessiteuses faisaient la mendicité pour assurer leurs subsistances, aujourd’hui, ce sont même les personnes bien portant qui se livrent à cela et occupent anarchiquement nos artères et les devantures des édifices publics. Mieux, parfois, certains s’infiltrent même dans les bureaux empêchant les gens de travailler.
TC