Bamako : Boulevard Roi Mohamed VI : Le véhicule d’IBK percute un motocycliste

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    Mercredi 04 juin 2014, à 19 heures nous sommes sur le boulevard Roi Mohamed VI en partance pour Sébenikoro.  Arrivé à l’entrée de la gare de la Guinée Konakry, voilà un parterre de monde qui encercle un véhicule couleur noire de marque V8. Quelle fut notre surprise ! Il s’agit du véhicule du président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar KeÏta. Plaque fond Blanc, on pouvait lire P Mali (Président du Mali).  Le cortège présidentiel se dirigeait vers le domicile du président. Et il a fait un accident.

     

     

    Le dégât ? Pas de mort ni de blessé, mais le devant, côté droit du véhicule d’IBK, est complètement foutu.  La moto (Djakarta couleur rose)  qu’il a percutée, l’arrière est aussi complément foutue.

    Nous cherchons à savoir si le président de la République était dans le véhicule. C’est confirmé. Il était bel et bien dedans. Mais à notre arrivée, il n’était plus sur place. Après l’accident, il serait transporté chez lui par un autre véhicule du cortège présidentiel.

    Sur place, chacun y va de son commentaire.  Un homme sur les nerfs, demande à ce que le motocycliste soit tué. Il a attenté à la vie du président de la République. Est-il question d’attentat ?

    Côté ouest, un autre groupe. Selon les animateurs, les policiers ont failli à leur mission. La route n’était pas libérée comme d’habitude pour afin faciliter le passage du cortège présidentiel. Et c’est ce qui a amené ce dommage.

    A l’entrée même de la gare appelée ‘’ la Gare de la Guinée Konakry’’ une foule encercle un homme. Il parle et tente par tous les moyens de se justifier. C’est un des deux qui étaient sur la moto.

    «  Ce n’est pas notre faute. C’est un véhicule de marque Mercedes qui a provoqué l’accident. Il venait de Sébénikoro et a tenté par force d’entrer dans la gare au moment où le cortège présidentiel venait en vitesse. Nous, on sortait de la station où on avait pris du carburant. Il nous a coincés et nous avons tenté de l’éviter. Entre temps, cela a coïncidé avec le passage du véhicule au bord duquel se trouvait le président. Le chauffeur a essayé de nous éviter, mais le véhicule a percuté le porte bagage de notre moto. Et a percuté, aussi, l’arrière du véhicule qui était devant (faisant aussi partie du cortège présidentiel). Ce n’est pas nous les fautifs, c’est bien le chauffeur de la Mercedes », a martelé le Monsieur.

    A la réponse où est le véhicule ?  «  Il est rentré en toute vitesse dans la gare et on ne sait où il est parti », a-t-il répondu.

    Celui qui roulait la moto était juste un peu devant ; en allant vers la station TOTAL. Habillé en Boubou couleur cendre, il était à côté de deux policiers, les yeux hagards, mais avait l’heure de garder son sang-froid. Quelques minutes plus tard, il a disparu.

    Après dix minutes, un véhicule blanc arrive. C’est la Range Rovers d’IBK. Ses occupants ? Le protocole de la République.  Des hommes habillés en vestes. Ils tentent de disperser la foule sans succès. La circulation est bloquée.

    Nous nous abstentions pendant une trentaine de minutes. A notre retour, le véhicule n’était plus sur place.  Des policiers faisaient le constant afin de reconstituer la scène. Un homme était allongé  au lieu même de l’accident. C’est bien, celui qui roulait la moto. Pourquoi  une telle scène ?  On n’en sait pas plus.

    La question de négligence des policiers revient sur plusieurs lèvres et sont considérés comme les vrais coupables de cet accident grave. Pourquoi n’ont-ils pas arrêté les passagers afin que le cortège présidentiel passe ?

    Pour certains, c’est IBK même, compte tenu des critiques des populations de Djicoroni –Para et Sébénikoro qui, aurait dit de ne plus gérer  la circulation (comme d’habitude) à cause de son passage, surtout si c’est aux heures de descente, c’est-à-dire son retour à la maison.

    Le matin de la même journée et sur le même Boulevard, un taximan a cogné une femme  non loin  du marché. Elle a succombé sur le champ.

    Rappelons que pour le cortège présidentiel, il y a quelques mois, un ‘’motariste’’ avait aussi cogné une vieille dame et avait été grièvement blessé.

    Ce Boulevard fait peur et est même déjà appelé la route du cauchemar ou la route maudite !
    Boubacar Yalkoué

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    13 COMMENTAIRES

    1. Nous demandons à cette publication d’assister son stagiaire avant toutes diffusions. HI Djééé…..

    2. Quand le chauffeur du président n’est déjà pas capable de conduire le véhicule présidentiel , les maliens voudraient des hélicoptères 😆 😆 😆 😆 😆 😆 vous etess tellement cons que vous ne sauriez pas les faire demarrer

    3. C’est regrettable, le niveau du journaliste ! En lisant,il ressort un paradoxe en plus de la qualité des phrases. Les voici :

      ” Celui qui roulait la moto était juste un peu devant ; en allant vers la station TOTAL. Habillé en Boubou couleur cendre, il était à côté de deux policiers, les yeux hagards, mais avait l’heure de garder son sang-froid. Quelques minutes plus tard, il a disparu.”

      “Un homme était allongé au lieu même de l’accident. C’est bien, celui qui roulait la moto. Pourquoi une telle scène ? On n’en sait pas plus.”

      Si vous voulez être respecté, respectez d’abord vos publications en les donnant beaucoup de soins !

    4. En espérant que l’auteur de ce article n’est pas un journaliste.
      On a l’impression de lire une mauvaise rédaction rédigée par un mauvais élève du secondaire.
      Au bout du texte, le lecteur ne sait plus s’il faut rire ou pleurer.
      Une véritable catastrophe.
      Cela donne un aperçu du niveau de l’éducation au Mali.

      Comment relever ce pays quand des illettrés sont en charge d’informer des analphabètes ?

      Le citoyen malien instruit et suffisamment avisé pour décider de l’avenir de son pays n’est pas pour demain.

      • Ce n’est pas tout ! Juste en face du Camp Para de Djikoroni, sur un Grand Panneau publicitaire, il est écrit “Pour KIDAL NE SOYONS PAS PARTISANT” Oui partisan avec T à la fin. Les cancres ne sont plus que dans nos classes.

      • Sadian.Le président n’a pas peur d’aller à Koulouba.Seulement des sacrifices ont été faits pourqu’il n’arrive pas sur la colline du pouvoir.Mais Dieu a fait qu’il y soit aujourd’hui…Certaines mauvaises langues avaient même signalé son déménagement à Djelibougou (situé à l’Est de Bamako)qui serait donc favorable aux dieux du pouvoir pour les supertitieux.IBK depuis Sébénokoro (extrême ouest de Bamako) a eu la confiance du peuple malien.”Tu seras roi tu n’y peux rien, tu ne seras pas roi, tu n’y pourras rien également: chaque personne trouve son destin déjà tracé”(Djibril Tamsir NIANE). 😉

    5. Il faut vous relire avant de publier un article, Monsieur le journaliste, mercredi le 04 juin au lieu de 05 juin…

    6. Yalcouyé.”Des policiers faisaient plutôt le CONSTAT afin de reconstituer la scène…”.C’est grave comme info ça.Et si la moto était celle d’un Djihadiste bourrée d’explosifs?Le protocole de la république devrait trouver une solution adéquate, au plus vite à l’acheminement du président entre sa résidence et Koulouba même en hélico s’il le faut. 😉

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