Axe Lycée Soudan-Niamakoro-Koko :Un calvaire pour les usagers

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    Nombre de nos routes, à l’intérieur de nos villes, ne donnent guère du plaisir à les sillonner. Tel est le cas à Niamakoro-kôkô, en C.VI du district de Bamako, qui a duré plus d’une décennie dans cet état, mais qui témoigne tant d’autres dans le District de Bamako comme ailleurs au Mali.

    Certes, aller à Niamakoro-kôkô, en passant par les Halles de Bamako, est devenu un danger permanent pour les usagers de cette route. Depuis le Marché n°1 de Niamakoro, près du Lycée Soudan (où s’arrête généralement la route goudronnée) jusqu’à Niamakoro-kôkô, il est difficile de résister aux nombreuses et violentes secousses lors du trajet. Ainsi arrivés près du marigot, les passagers sont obligés de s’accrocher du haut de la sotrama pour ne pas être projetés violemment de l’autre côté du véhicule. Entre ledit marigot et la route reliant la Tour de l’Afrique et Kalaban, l’érosion n’a cessé de creuser le beau milieu de la route qui ressemble de plus en plus à un ruisseau. Dans sa finalité, près du marché de Niamakoro-kôkô, une couche rocheuse, plate fait état de goudron, vecteur d’une infinité de secousses aptes à dégrader les pneus des véhicules, mais engendre également de nombreux accidents de la circulation. L’état de cette route qui n’a cessé de dégrader est laissé pour compte. Car la mairie aussi bien que le Ministère de l’Equipement et des Transports n’ignorent point cette route abandonnée aux populations. L’imagination semble porter sur les chauffeurs de sotramas pour couvrir cette plaie qui, en réalité l’Etat le sait, n’ont pas les moyens pour relever un tel défi. Cet exemple nous rappelle tant d’autres dans le district de Bamako. Les quartiers de Sabalibougou, Médina-coura, Djikoroni (pour ne citer que ceux-ci), précisément près de leurs marchés communautaires, connaissent un délabrement continu de leurs routes. Il est de même dans la ville de BAMBEBA, Sikasso, où les routes du centre-ville et celles précédemment citées, dégagent un seul et même effluve. Faut-il laisser ces routes pour compte ? Au contraire elles doivent être rénovées et protégées. L’Etat ne doit plus se contenter d’édifier seulement des routes nouvelles, il doit veiller à ce que celles déjà bâties par ses efforts et des contribuables soient protégées pour assurer leur durabilité, prompt à assurer notre sécurité routière. Voilà un engagement certain que nos autorités continuent toujours d’ignorer sinon de se désintéresser.

    Ibréhima Diamouténé

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