Lundi 30 juillet 2018, un accident s’est produit entre 17H et 18H sur la route Kabala-Tiebani, au niveau de la station du Groupe Oasis. Les victimes étaient toutes en moto Jakarta. Dans cet accrochage, une femme a été grièvement blessée.
À Tiebani, à 20m de la station groupe Oasis, s’est produit un accident de la circulation routière entre deux motos Jakarta entrés en collision. Les victimes étaient une dame (dont on n’a pas pu avoir le nom puisqu’elle était immobile) et un jeune qui conduisait sa sœur. À en croire Harouna Doumbia, un des témoins : « La femme était en provenance de Kabala et le jeune homme se dirigeait vers cette localité. Le jeune homme aurait laissé sa voie en essayant de dépasser une Sotrama et a croisé la bonne femme sur sa voie pour la cogner. La femme est restée par terre,inerte, explique M. Doumbia. Quant au jeune et sa sœur, ils ont tout juste eu des égratignures. » Un autre témoin, du nom de Hawa Ballo, pense autrement et ne met la faute sur aucun des deux accidentés. Celle-ci s’attaque plutôt aux réparateurs se trouvant au bord du goudron. « La faute ne vient d’eux [les accidentés] puisque les réparateurs au bord de la route avaient occupé tout le passage et les gens étaient tous pressés. C’est le peu de place à utiliser par beaucoup d’usagers qui cause ce genre d’incidents », dit-elle, tout en formulant des vœux à l’intention des autorités de l’État en charge de la circulation routière. Elle leur a demandé, au nom de tous les usagers, de terminer très rapidement les travaux de réhabilitation afin de sauver le maximum de passagers contre ces nombreux accidents de la circulation. Sans cela, rassure-t-elle, il y aura beaucoup de victimes sur cet axe.
Le plus écœurant dans cet accident, c’est que la protection civile aurait été appelée en vain par les témoins en place. Prenant trop de temps à arriver, les usagers ont fait leur devoir citoyen en dégageant la route pour diminuer les embouteillages. Ce phénomène est aussi un handicap auquel les autorités doivent songer à trouver des solutions fiables afin de sauver des vies humaines.
Notons que la voie Kalabancoro-Kabala est une route à problème car les réparateurs, les vendeurs, etc. sont nombreux au bord de cette route. Or, la voie est très petite et le nombre de motocyclistes est en hausse, les camions-bennes et les autres transports en commun qui s’arrêtent automatiquement, à chaque fois qu’ils voient un client potentiel arrêté au bord de la route, contribuent à l’accentuation de ce phénomène. En effet, s’arrêtant sans avertissements préalables, ces véhicules occasionnent aussi d’énormes accidents.
Abdou Ongoiba, stagiare