Dans notre parution du mardi 11 mars sous le titre « l’épouse d’un maitre coranique introduit un couteau échauffé dans le vagin d’une fillette de 12 ans », nous avions attiré l’attention de nos lecteurs sur le caractère satanique de madame Amininta Haidara qui, le 28 février dernier avait chauffé son couteau de cuisine pour l’introduire dans le vagin de la fillette Djeneba dont le seul tort était d’avoir uriné dans le même pot que sa fille.
L’affaire qui était pendante devant le Tribunal de la commune VI a été jugée hier lundi 31 mars. Prévenue de coups et blessures volontaires, Aminata Haidara a été condamnée à cinq ans de prison ferme. Elle a été condamnée en outre, à la prise en charge intégrale de la fillette jusqu’à la guérison totale de ses blessures.
L’affaire qui était inscrite dans le rôle numéro 25 du jour, a été débattue pendant plus de quatre heures de temps d’horloges. Après des débats houleux, notamment entre avocats de la défense, contre ceux de la partie civile et le représentant du Ministère Public qui s’affrontaient, le président de l’audience le juge Yaya Koné, n’a pas hésité à délibérer sur le champ malgré la demande des avocats de la défense de mettre le délibéré à une prochaine date. C’est une foule très nombreuse qui était venue assister à l’audience. La défense de la victime Djeneba Ndiaye était assurée par maitres Mariam Koita et Saibou Togola qui s’étaient constitués volontairement quand il y a eu la nouvelle en raison de la vulnérabilité de la victime.
Rappel des faits
Le crime odieux remonte au 28 février dernier quand la fillette Djeneba avait uriné dans le même récipient réservé à l’enfant de Mme Aminata Haidara. Et du coup, cette dernière comme si elle avait un droit de vie et de mort sur sa victime, n’a pas trouvé mieux que de chauffer son couteau de cuisine pour ensuite introduire dans le vagin de la victime. Apres son forfait, l’auteur n’a pas daigné apporter les soins ni l’assistance pour sauver la victime qui était enfermée chez elle pendant trois jours. N’eut été la vigilance des voisins, la petite Djeneba succomberait même des suites de ses blessures et du manque de soins à temps.
Selon les informations, confirmées par le père de la victime, Djeneba est la fille de l’esclave du père de dame Aminata Haidara dans le village de Koniakari dans la région de Kayes. Djeneba l’a été donnée depuis l’âge de 6 ans pour servir de servante à Aminata.
Rappelons que cette affaire que nous suivions de près comme plusieurs autres personnes avait coulé beaucoup d’encre et de salive au tribunal de la commune VI. En effet, depuis la survenance des faits, il y’a juste un mois, nombreux étaient ceux qui voudraient savoir quant au sort qui sera réservé à dame Aminata Haidra qui avait porté ce coup dur à la féminité d’une innocente.
Dans notre première parution sur ce sujet, nous avions même attiré l’attention des organisations des droits humains et de l’enfant pour se saisir du cas de Djeneba qui a besoin d’une assistance tant médicale que sociale. Car, la victime n’a pas encore retrouvé toute sa santé et se trouve moralement atteinte. Les complications nécessiteraient même une intervention chirurgicale après. Aussi, en raison de l’aspect esclavagiste des liens de ses parents, la victime serait désormais en conflit avec ses parents dont le père harcelait la fille et le tribunal depuis longtemps sur un prétendu retrait de la plainte. Chose que la victime a refusé à la barre devant son père. Cette situation risquera de constituer un abandon de la fille par ses parents.
L’intervention du chérif de Nioro dans l’affaire
Dans les coulisses, on affirme que le père d’Aminata Haidara serait un adepte du chérif de Nioro. Et depuis quelques jours, le chef spirituel Bouyè aurait saisi le ministre Mohamed Bathily pour obtenir la liberté de Aminata mise en cause dans cette affaire. Selon les sources dignes de foi, le garde des sceaux aurait décliné cette intervention pour la simple raison qu’il est aujourd’hui dans l’impossibilité de pouvoir intervenir auprès des magistrats pour une quelconque liberté d’un justiciable.
De sources judicaires indiquent que c’est au Général Sada Samaké que l’honneur est revenu pour intervenir, mais sans succès. On serait même tenté de délocaliser l’affaire de la Commune VI au profit de la Commune V.
A noter, qu’après la tombée du verdict, les avocats de la défense n’ont pas manqué de faire appel. Les regards sont désormais orientés vers la Cour d’Appel de Bamako.
Nous y reviendrons.
Daniel Kouriba
Tres regrettable cette peine..
Une sorcière comme cette femme ne doit plus vivre dans la société. Elle mérite la peine capitale. Salle sorcière.
faute d’une loi du Talion elle merite une condamnation a mort
C’est un verdict trop clément, si toutefois l’accusation est vraie. Mais que voulez vous, dans un pays de justice à deux vitesse. Je suis sûr que si cette dame avait assez d’argent, on allait lui trouver de circonstance atténuante. C’est ce qui arrive lorsqu’on n’est pas animé d’un esprit de justice.
au mali il ya pas de justice cette mechante femme meritait 20 ans ….
Si cette histoire est vraie alors Je suis très très decu du verdict. A perpetuité ou a une condemnation a mort sera equitable car une vie a été detruite.
Je trouve ce verdict trop et très injuste. 👿 😈 👿 .
faute d’un loi du Talion elle merite une condamnation a mort
Tres regrettable cette peine..
Comments are closed.