Autogare de Sogoniko : calvaire ou casse-tête chinois

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À l’Autogare de Sogoniko, c’est presque la merde. Circuler est un véritable casse-tête chinois à cause de la dégradation très avancée de certains endroits de ces voies. Elles sont caractérisées par de profondes crevasses et de nids de poule permanemment remplis d’eaux usées provoquées par les laveurs d’automobiles installés juste en face des feux tricolores, tout près du poste de surveillance des policiers.

 

En effet, à cet endroit situé entre le poste de police et l’Autogare, les petites voies sont si difficiles à négocier que des embouteillages monstres s’y créent en permanence (surtout aux heures de pointe), bloquant les usagers dans la boue des eaux usées déversées et mettant leurs nerfs à rude épreuve. Tout cela est provoqué par deux lavages d’autos contigus audit rond-point. Tout cela se passe non seulement au nez et à la barbe des policiers, mais surtout dans la plus grande indifférence des autorités communales et des services étatiques chargés de l’entretien des routes.

 

En fait, il est impossible de traverser cette partie défoncée de l’avenue de l’OUA, sans être sali par des jets d’eaux usées. Une situation qui donne libre cours aux automobilistes et motocyclistes en vue de se frayer un chemin. Les piétons ne se laissant pas également faire, nul ne paraît se soucier des risques d’accident que comportent toutes ces attitudes. Et l’on entend le plus souvent des injures et insanités proférées, les uns à l’encontre des autres, par chauffeurs et motocyclistes.

 

Ce chemin est pratiquement emprunté tous les jours par des cars et autres minibus de transport venant d’horizons divers pour se rendre dans les gares situées aux abords de ladite avenue : SOMATRA, SONEF, Bittar Transport, Bani Transport…Un état de fait qui n’honore pas notre capitale.

 

La question qui se pose est de savoir s’il n’y a pas des normes à respecter avant de livrer une autorisation d’ouverture d’une aire de lavage en commune VI. Quand est-ce que la mairie de cette commune et les services techniques compétents de l’État sortiront-ils de leur coma pour mettre fin au calvaire des usagers qui n’a que trop duré à cet endroit ?

En attendant la réponse, on peut constater que le maire Souleymane Dagnon et son équipe sont plutôt soucieux de la collette des taxes communales que de l’assainissement du cadre de vie des populations de la commune VI. Et dire que la salubrité de notre capitale est un souci majeur pour nos plus hautes autorités, cela relève d’un leurre. À moins qu’elles n’attendent d’être sauvées par la société marocaine Ozone et les mesquins «concours de salubrité et de citoyenneté».

 

Bruno E. LOMA

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