Le ministère de la justice indique, dans un communiqué publié lundi, avoir entrepris des démarches, en coordination avec le ministère des affaires étrangères, pour empêcher l’exécution du tunisien Béchir Senoun, condamné à mort au Mali pour son implication dans l’attentat contre l’ambassade de France à Bamako, au début du mois de janvier 2011.
Le communiqué précise que la réussite de ces démarches dépendent, essentiellement, de la décision sur le recours en référé présenté par l’avocat mandaté par le ministère des affaires étrangères tunisien pour la défense de Béchir Senoun.
D’autre part, ajoute-t-on de même source, le ministère de la justice s’est employé, en coordination, avec le ministère des affaires étrangères, à faciliter le déplacement de membres de la famille de Senoun à Bamako pour lui rendre visite.
Béchir Senoun est condamné à mort par le tribunal de Bamako (République du Mali). Il a été reconnu coupable dans l’attentat à l’explosif contre l’ambassade de France à Bamako, en janvier 2011, et qui avait causé la mort d’un gardien de l’ambassade.
Ben DAO