Attaques à mains armées à Bamako : Le 13e arrondissement défait la bande « Nakata »

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    Face à la multiplication des agressions physiques et vols à mains armées devant les maquis et bars-restaurants de la capitale, la police du 13e arrondissement, à travers sa brigade de recherche, dirigée par Seydou Sanogo dit Paparé, vient de réussir l’exploit : en neutralisant la bande de Sékou Ouattara alias « Nakata ». C’était dans la nuit du 17 au 18 février 2012. Ils sont au nombre de 7 présumés braqueurs de cette association de malfaiteurs dont le receleur Bakary Traoré dit Bakaridjan, réparateur de moto à Niaréla à être aux frais.

     

    Depuis un certain temps, les populations dela Citédes Trois caïmans en général et les noctambules en particulier traversaient une passe difficile, à cause de l’insécurité qui pesait comme une chape de plomb sur les paisibles citoyens à une certaine heure de la nuit. Du fait de groupuscules de jeunes malfrats. Vols de motos, braquages, pillage de boutiques, attaques à mains armées se multipliaient.

    Des groupuscules de bandits sévissaient dans presque toutes les communes de Bamako. Pas un jour ne passait sans que des cas d’agressions, de dépossession de biens ou même d’assassinats ne soient signalés dans les différents commissariats de police.

    C’est suite à de nombreuses plaintes déposées sur le bureau du commissaire du 13e arrondissement pour attaques à mains armées, généralement dans les espaces de loisirs de la capitale par des brigands, que les éléments de la brigade de recherche de l’intraitable inspecteur Paparé ont réussi à neutraliser la bande de Sékou Ouattara alias « Nakata ».

    Quelques petits jours ont suffi pour mettre le grappin sur ce redoutable groupe de malfrats composé de 7 éléments dangereux, dont un receleur. Ceux-ci ne faisaient que troubler le sommeil des Bamakois.

    Le chef de ce gang a pour nom Sékou Ouattara alias Nakata, un jeune homme sans domicile fixe ; Mohamed Sissoko dit Fiti, le plus dangereux du groupe, résidant à Médina Coura ; Bengaly Sissoko dit Choubagachi, résidant à Médina Coura ; Alassane Yattara dit Tchiékisséh, l’enfant de Banconi Flabougou ; Madani Fadiga, domicilié à Bagadadji ; Sékou Coulibaly de l’Hippodrome, et Bakary Traoré dit Bakaridjan, réparateur motos à Niaréla et receleur du groupe.

     

    Le film de leur arrestation

    Selon une source policière, c’est aux termes de recherches poussées que le cerveau du réseau Sékou Ouattara a été appréhendé le vendredi 17 février 2012 aux environs de zéro heure aux environs du cimetière de Niaréla, par l’équipe de l’inspecteur Paparé, composée de l’inspecteur Moïse Baya, Boubacar Sissoko, l’adjudant Modibo Traoré dit Van et le sergent-chef Sékou Coulibaly dit Bôlô.

    Au cours d’un interrogatoire musclé, il finira par craquer en dénonçant ses autres complices. C’est ainsi, Mohamed Sissoko dit Fiti, 22 ans, un criminel hors pair, sera cueilli la même nuit dans le bar « Fazenda » à Quinzambougou, après avoir opposé une farouche résistance. Quant à Bengaly Sissoko dit Choubagachi, il sera arrêté à Sébénikoro devant un hôtel, suite à une longue course-poursuite motorisée qui a endommagé totalement le véhicule de l’adjudant Modibo Traoré dit Van, car le bandit n’a pas hésité à donner des coups de volant  ses poursuivants.

    Sékou Coulibaly sera lui pris à Bagadadji suite à une décente policière. Alassane Yattara a été à son tour neutralisé à 4 h du matin à Boulkassoumbougou. Madani Fadiga avait été auparavant arrêté par le commissariat du 12e arrondissement et mis à la disposition du 13e arrondissement. Le receleur sera pris dans sa tanière.

    Devant cette situation d’insécurité qui interpelle tous où les gens sont braqués en pleine journée à Bamako et dépossédés de  leur moto Jakarta, téléphone portable ou d’autres biens précieux et souvent molestés par les bandits, l’Etat doit mettre les moyens adéquats aux forces de l’ordre et de sécurité pour qu’elles s’acquittent honorablement de leur mission régalienne de protection des populations. Car la situation actuelle que vivent certains commissariats comme celui du 13e est déplorable. Malgré tout, les agents sont disposés à utiliser leur propre moyen pour traquer les bandits souvent lourdement armés.

    Aliou Badara Diarra

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    4 COMMENTAIRES

    1. “Alassane Yattara dit Tchiékisséh, l’enfant de Banconi Flabougou” il est de medina coura aussi.juste une correction.

    2. Il faut le dire, Le Libanais ki a été arrêté en même temps k ces gens est depuis samedi à la maison, il a même fêté ça le samedi dernier en boite?

    3. Qu’il soit a vehicule ou a dos de chameau ça change rien , l’essentiel est qu’il a été interpellé. Bon travail la police. Mais malheuresement d’ici kelke ils seront libérés com d’hab.

    4. “car le bandit n’a pas hésité à donner des coups de volant ses poursuivants” si je comprend bien le bandit était en vehicule.

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