Attaque à main armée à l’Hippodrome : Mohamed Touré épinglé par le 3e arrondissement et présenté au procureur de la commune II

C’est dans la nuit du 10 juillet dernier, aux environs de 20 heures, que les populations du quartier populaire de l’Hippodrome ont été alertées par l’attaque à main armée d’un jeune motocycliste du nom de Amadou Sacko. Ce dernier venait de quitter la mosquée Babani dans ledit quartier. Les auteurs ont brandi un pistolet automatique sur la victime avant de l’asperger de gaz lacrymogène sur le visage. C’est ainsi qu’ils ont réussi à lui soutirer sa moto Djakarta. C’est le 12 juillet dernier, que les éléments de la police du 3^e arrondissement ont pu mettre la main sur l’un des auteurs de cette agression en l’occurrence Mohamed Touré dit « Chineden ».

Aux dires du chef de la brigade de recherche du 3^e arrondissement, l’inspecteur principal, Soungalo Oumar Diarra son service a été informé de l’agression d’un motocycliste dans la nuit du 10 juillet dernier, aux environs de 20 heures dans le quartier populaire de l’Hippodrome. C’est ainsi qu’une équipe dirigée par l’inspecteur principal de police, Samuel Poudiougou a été dépêchée par le commissaire divisionnaire Mamoutou Dembélé, en charge du commissariat de police du 3^e arrondissement sur les lieux de l’incident pour faire le constat et mettre la main sur ses auteurs.

Sur place, les limiers ont trouvé un téléphone portable tombé des mains des malfrats au cours de leur fuite. C’est le téléphone ramassé par la police qui a permis de piéger Mohamed Touré, un des malfaiteurs dans la nuit du 12 juillet dernier. Il avait en sa possession un pistolet automatique de fabrication tchèque. Mohamed Touré a été conduit au commissariat de police du 3^e arrondissement pour des investigations approfondies.

A l’interrogatoire, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés à savoir son implication dans l’agression du jeune Amadou Sacko. Le chef de la brigade de recherche du 3^e arrondissement, l’inspecteur principal, Soungalo Oumar Diarra, a indiqué que c’est lorsque le jeune Amadou Sacko a quitté la mosquée Babani, le 10 juillet dernier, aux environs de 20 heures pour rentrer chez lui qu’il a été agressé par deux malfrats. Ces derniers lui ont braqué une arme à feu avant de lui lancer du gaz lacrymogène sur le visage pour lui retirer sa moto Djakarta. Le malfrat, Mohamed Touré a été présenté au procureur de la commune II et placé sous mandat de dépôt.

Cléophas Tyénou

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