Dans la journée du dimanche 25 juin dernier, sept personnes non identifiées ont attaqué des marchands de bétail du marché de Niéna dans la forêt de Zangouala, commune de Tessoukéla, dans le cercle de Kolondiéba. L’attaque a occasionné la mort d’une personne et faisant deux blessés du côté des marchands, selon des sources sécuritaires.
Il s’agit de Karim Koné, Ivoirien ; de Tiécoura Konaté, Ivoirien ; de Brahima Diallo, Burkinabé et de Chaka Coulibaly qui est originaire du Mali mais résidant en Côte d’Ivoire. Ils étaient tous logés chez Oumar Sangaré dans le village de Zangouala. Ces bandits ont mené une attaque dans la journée du dimanche 25 juin entre 14 h et 16 heures. Cette attaque a fait un mort et deux blessées, a indiqué un responsable local. Après une enquête de longue haleine, menée par les éléments de la gendarmerie de Kolondiéba, quatre personnes ont été arrêtées sur sept. Selon nos sources, l’auteur principal de cette attaque est âgé d’une cinquantaine d’années. Il aurait monté un complot contre les marchands de bétail du village de Zangouala. Et sur le terrain un de ces marchands de bétail a reconnu l’auteur principal. Ce qui les a poussés d’ailleurs à tirer à balles réelles faisant un mort du côté des marchands.
Interrogés, les quatre présumés ont reconnu les faits mais n’étaient pas en possession d’armes et du butin (l’argent) pris sur les marchands.
« Nous ne voulions pas tirer sur les marchands. Mais quand nous avons découvert que l’un de ces hommes nous a reconnus à travers le visage, nous étions obligés de tirer sur lui », a répondu Chacun Coulibaly, auteur principal. Leur sort est entre les mains de la gendarmerie de Kolondiéba selon la même source. La même source indique que les recherches sont en cours pour déterminer et traquer les autres suspects.
« Nous n’allons pas laisser ces bandits tels qu’ils se trouvent. Nous allons continuer à leur rechercher pour qu’un tel acte ne se reproduise plus ici dans cette Zone. Notre mission est de protéger les citoyens contre le banditisme.», a déclaré une source sécuritaire.
« Nous devons saluer le courage de nos forces de sécurité. Tout le village était inquiet de cette attaque. Nous pensons qu’on n’allait pas les retrouver. Nous demandons à ce qu’ils soient punis par la justice. Il est grand temps que l’Etat prenne des dispositions pour sécuriser les personnes et leurs biens», a expliqué sous couvert d’anonymat un chef de famille de Zangouala.
Adama Diabaté