Après le braquage, puis l’assassinat, d’un certain Konaté, vendeur de bétail sur la route de Morodjanbougou, des bandits armés jusqu’aux dents viennent de frapper une fois encore dans la commune rurale de Ouélessébougou. Leur cible, cette fois-ci, les voyageurs sur la route de Sélingué.
Dans la nuit du samedi 4 juillet, dans un petit tournant de cette route connue pour être en état de dégradation avancée, ils ont coupé la voie à l’aide de branches d’arbres et autres objets. Une situation qui obligeait tous les usagers à s’arrêter. S’en est suivi une fouille systématique des véhicules et des passagers. Ceux qui tentaient de résister étaient bastonnés. Les coupeurs de route ont, en toute tranquillité, opéré ainsi durant près de 3 heures, d’après les informations que nous avons recueillies auprès des victimes et des habitants des villages entre lesquels se sont produits les faits.
Ayant fini de commettre leurs forfaits, les bandits, qui ne craignaient visiblement rien ni personne, disparurent dans la nature, emportant avec eux téléphones portables, bijoux, argent et autres objets de valeur.
Le médecin après la mort
Alertée aux premières heures de l’attaque, si l’on en croit les témoignages sur le terrain, la gendarmerie de Ouélessébougou, dirigée par Dah Diarra, n’aurait pas daigné réagir avec promptitude et aurait pris tout son temps avant d’intervenir. Lorsqu’elle arrivait sur les lieux (tenez-vous bien, à moins de 20 kilomètres de la cour de la Brigade sur le goudron encore), les bandits avaient détalé, comme s’ils avaient été informés de l’imminence de sa venue. Par qui? La question reste entière.
Mais une chose est sûre, et nous ne cesserons jamais de le souligner, depuis un certain temps, les zones du Djitoumou, de Tiagadougou, de Dialakoroba, entre autres, connaissent une flambée d’insécurité qui inquiète et qui a déjà fait au moins 2 morts. Cette situation fait dire à juste titre à certains que la gendarmerie de Ouélessébougou, censée assurer la sécurité sur cet espace, ne joue pas convenablement son rôle ou n’en fait pas assez pour garantir cette denrée précieuse qu’est la sécurité.
Et ce n’est pas faute de moyens logistiques, puisque la Brigade vient d’être dotée d’un nouveau véhicule de patrouille. Pour vérifier les griefs formulés contre la Gendarmerie, nous avons tenté d’entrer en contact avec son très contesté Commandant, alors que nous mettions sous presse ce numéro. Ni le numéro fixe de la Gendarmerie, ni le portable de notre Commandant ne répondaient. Et dire que ce sont ces numéros qui doivent servir à alerter cette Brigade!
Yaya Samaké
La situation sécuritaire entre ouelessebougou et selengue n’est pas un fait nouveau pour nous les usagers de ce trajet .
les gendarmes de selengue sont préoccupés a raquetter les riverains qui traverssent le pont qui relit baya a selengue ou encore les ouvriers du daman .
Chaque gendarme de selengue apres 2 ans de service peut facilement se payer une voiture avec l’argent mal acquis du raquette ou de la sous location des congelateurs qui sont branchés illegalement a l’espadron .
je suis pret a apporter des preuves concernant ces faits .
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