Attaque à main armée à Faladié : Les braqueurs se tirent avec la somme rondelette de 900 000 FCFA

Les attaques à mains armées ne se comptent plus, de nos jours, dans notre capitale. Malheureusement pour les bandits, les forces de sécurité sont sur le pied de guerre contre toute forme de criminalité. Un présumé braqueur a été arrêté, le 2 juillet,  par le 10^ème arrondissement. Il est fortement soupçonné d’avoir participé au braquage de la boulangerie Bourounyouma, perpétré dans la nuit du 28 au 29 juin, à Faladié.  Le reste du gang se fera accrocher, le mercredi 7 juillet, par une patrouille du 12^ème arrondissement, laissant un blessé sur le carreau.

A peine la police de Kati a-t-elle réussi la neutralisation le gang des malfrats à la Mercedes noire qu’un autre groupe, opérant à bord d’une Opel de couleur grise, a pris la relève. Mais  celui-ci n’aura pas eu beaucoup de chance puisqu’à chaque accrochage avec la police, désormais mieux outillée, il y a toujours laissé des plumes.

Le redoutable gang de braqueurs s’est manifesté pour la première fois à Faladié, en commune VI. C’était aux environs de 3 heures du matin. Les malfrats, à bord d’un véhicule de marque Opel, ont rapidement investi l’enceinte de la boulangerie Bourounyouma. Ils ont neutralisé les gardiens, avant de mettre tous les manœuvres sous la menace de leurs armes.

Puis tout se passa très vite. Les braqueurs, qui apparemment avaient une parfaite maîtrise des lieux, vidèrent la caisse, avant de lever rapidement le camp en tirant des coups de feu en l’air. Pour cette opération, qui ne dura que quelques minutes, les braqueurs s’en tirèrent avec la bagatelle  de 900 000 FCFA. Et, malheureusement, aucun ouvrier n’eût la présence d’esprit d’alerter sur le champ le Commissariat du 10^ème arrondissement. Ce n’est qu’une heure plus tard que la police sera mise au parfum du braquage par un coup de fil anonyme.

La patrouille du 10^ème se rendit donc sur les lieux. Puis Macky le Lynx mobilisa aussitôt tous les éléments de la Brigade de Recherches et parallèlement, mit ses réseaux d’informateurs en branle. Le 2 Juillet, les enquêtes, menées d’une main de maître, permirent à l’inspecteur Macky de procéder à l’interpellation d’un Burkinabé répondant au nom de Moctar Koné.  Un individu sans profession et sans domicile connu, dont le corps présente de nombreuses cicatrices de fouet et de couteau, et qui, semble-t-il, a pris part au braquage de la boulangerie.

Dans la nuit du mercredi 7 juillet, le même gang, au cours d’un braquage des boutiques à Boulkassoumbougou, fut accroché par la patrouille du 12^ème arrondissement aux environs de 4 heures du matin. Il y  eut un échange de coups de feu nourri entre policiers et braqueurs. Ces derniers prirent la poudre d’Escampette, en laissant un blessé sur le carreau. Conduit au poste, le braqueur révèlera à la police que c’était bien son gang qui avait perpétré l’attaque contre la boulangerie Bourounyouma. Pour le moment, les forces de sécurité travaillent en synergie pour neutraliser le plus rapidement possible les autres membres du gang.

Pierre Fo’o Medjo

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