M’Bra Konan, un journaliste du quotidien ivoirien ‘’Soir Info’’, a approché Atayi Codjo Armand dit Béhanzin, un ancien prêtre vaudou incarcéré à la Maison centrale d’arrêt (Maca) de Yopougon, un quartier d’Abidjan. Le prêtre, que le confrère assimile à un affabulateur, déclare avoir tendu la perche au général Moussa Traoré, l’ancien chef de l’Etat du Mali. L’homme soutient mordicus connaîttre le Mali et d’y avoir aidé l’ancien boss de Koulouba à déjouer des coups. Du temps de son règne, Moussa Traoré connaissait- il réellement ce monsieur?
Dans ledit article de ‘’Soir info’’ du mardi 3 juillet 2007, Béhanzin en colère martèle « je ne parlerai qu’en présence de Gbagbo». Jugez –en !
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« Je suis installé en Côte d’Ivoire depuis 1971. Qu’on ne croit pas que je suis un parvenu. J’ai même sillonné certains pays de la sous-région. Tiens, j’étais en Guinée et au Mali. Dans ces pays, les présidents Lansana Conté et Moussa Traoré me connaissent très bien. Sans moi, l’ancien président malien serait mort dans un coup. Je lui ai fait éviter le pire qui était la mort, jusqu’à ce qu’il soit emprisonné”, a soutenu Atayi Codjo qui a donné des détails sur ses relations avec ces hautes autorités sous-régionales. Et ce, non sans évoquer des largesses dont il aurait bénéficié de la part de ces personnalités. Vrai ou faux ?
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Plus d’une dizaine de jours après son arrestation dans un hôtel à Bassam, l’ex-prêtre vaudou “ Béhanzin ”, de son vrai nom Atayi Codjo Armand, se fait de plus en plus prolixe et même menaçant depuis la Maca à Yopougon, où il séjourne. D’aucuns le prendraient pour un affabulateur, un illuminé capable de dire avoir vu un bateau sous un lit, mais, lui semble sûr de son fait. Nous nous en sommes rendu compte, le dimanche dernier 1er juillet, lors d’une visite à un ami détenu. Béhanzin, logé à la cellule 14 au bâtiment des assimilés, était en pleine conversation avec des proches.
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Se tenant à moins de 5 mètres seulement de nous, nous l’avons écouté sans bien entendu décliner notre identité. Il se serait tu, vu qu’il a décidé de ne guère parler aux journalistes. Revenant un tant soit peu, de façon détaillée, sur le scandale arrivé de par ses déclarations, l’homme a martelé : “Qu’on ne me pousse pas à bout. Sinon, je serai obligé de revenir à la case départ. C’est-à-dire, la pratique du vaudou et là, tous ceux qui m’accusent de les diffamer, vont le regretter. Je n’ai aucun intérêt à mentir sur quelqu’un. Moi, je suis un responsable et père de seize enfants. … »
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Source : Soir Info via Abidjan. Net
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