La cour d’assise a tranché jeudi 7 novembre 2019 l’affaire d’Ousmane Djénepo, accusé de viol, coups et blessures volontaire et injures non publiques sur une mineure. En plus de 20 ans de réclusion, l’accusé devra en plus s’acquitter de 300 000 F CFA à la famille de la victime pour dommages et intérêts.
De l’arrêt de renvoi, l’on apprend que dans la nuit du 18 au 19 juin 2018, Ousmane Djénepo, tailleur de son état, a appelé la demoiselle F.K. pour lui dire de passer chercher ses habits à son atelier. Celle-là, lui fit comprendre qu’elle ne pouvait sortir la nuit, mais que le lendemain elle passerait.
Ainsi comme promis, dans la matinée du 19 juin 2018, F. se rend à l’atelier, mais constate que ses habits n’étaient pas cousus. Mécontente, elle décida de les reprendre quand brusquement Ousmane lui administre une gifle, suivie de coups de poing en divers endroits. Prise de panique, la demoiselle crie, se lamente et menace de le dénoncer à ses parents. Sans en tenir compte, le tailleur la pousse sur une couchette et abuse d’elle.
Après les faits, la demoiselle projetant toujours d’informer ses parents, Ousmane insulta grossièrement sa mère et lui dit d’aller se plaindre où elle voudra.
Interrogé par la cour sur la véracité de ces faits, le jeune homme reconnait sans ambages. Avec son avocat, ils plaident coupable. Affirme ses « sincères regrets » tout en sollicitant de « larges circonstances atténuantes ».
Dans sa délibération, la cour a refusé de lui concéder des circonstances atténuantes. Elle l’a condamné à 20 ans de prison assortis d’une amende de 300.000 FCFA pour dommages et intérêts.
Mamadou Oury Diallo
(stagiaire)
COUR$€ à l’€¢HALOTT€
merci, nous commençons à sentir la justice au Mali, espérons qu’elle gardera le cap de la bonne gouvernance, plus de corruption et de corrupteur dans 2 ans.
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