L’opération-commando menée dans la nuit de mardi 24 juin à mercredi 25 juin dernier dans l’immeuble ABK III, sis à Hamdallaye, par les éléments du Peleton d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (PIGN), a été un franc-succès avec l’arrestation spectaculaire du terroriste Mohamed Ali Ag Wadoussène, avec des dégâts limités en présence de notre reporter. Il était 1h15 mn du matin lorsque nous arrivâmes sur place trouver une foule très nombreuse sortie assister à l’évènement. Une première dans les annales pour les populations du quartier d’Hamdallaye. Reportage.
Tout est partie avec l’évasion spectaculaire du prisonnier et non le moindre de la Maison Centrale d’Arrêt (MCA) de Bamako, Mohamd Ali Ag Wadoussène, le 16 juin dernier, qui a été des plus rocambolesque pour la direction de l’administration pénitentiaire malienne. Ainsi, a été ouverte une vraie chasse à l’homme pour rattraper les terroristes et autres détenus qui avaient réussi à s’enfuir. A en croire nos informations, deux enquêtes simultanées ont été ouverte. Il s‘agit de celle de la Gendarmerie Nationale ainsi que la Sécurité d’Etat (SE). Les mêmes sources précisent que ce sont les éléments de la SE qui ont permis de localiser le terroriste Wadoussène et son complice Soumi et ensuite le repère de l’immeuble ABK III. En synergie avec la Gendarmerie Nationale à travers l’unité du PIGN et des Cynophiles drivées par le Directeur général Colonel Mody Bérété en personne, l’opération Commando du 24 au 25 juin dernier, a été un franc succès puisqu’elle a permis l’arrestation de l’ex Garde sans bavure. En clair, le prisonnier le plus recherché venait d’être mis sous les grappins mercredi très tôt aux environs de 2heures du matin avec le grand soulagement des habitants de Hamadallaye. En tout cas, la centaine d’éléments du PIGN venait de frapper un grand coup et confirme tout le bien qu’on connait de cette unité et de ses encadreurs.
Fouille minutieuse de la MCA
Selon nos informations, l’enquête menée par la Gendarmerie Nationale, a permis de comprendre les fréquentations du terroriste Wadoussène. Ainsi, sa compagne Djana Wallet Faroua dite la Rose pour les intimes, a été mise sous filature par les enquêteurs. Ce qui a permis par cette méthode de comprendre petit à petit et jours suivants, le stratagème mis en place afin de faire évader Wadoussène et compagnie. Ainsi, très tôt mardi 24 juin dernier, des éléments du PIGN aidés par l’unité Cynophile et celle de l’anti-terroriste de la Police Nationale qui a servi de couverture puisqu’ayant bouclé les abords de la MCA, sont parvenus à fouiller la prison, surtout les cellules des détenus qui avaient réussi à s’enfuir le 16 juin dernier. Grosse surprise, puisque des téléphones « Thuraya » ainsi que d’autres appareils de communication seront récupérés. Cette prise, à en croire nos sources, aidera à localiser la compagne du fugitif Wadoussène, Melle Djana Wallet Faroua dite la Rose, ainsi que ses communications et déplacements. Et c’est à partir de là que la traque contre ce terroriste a pris une autre tournure. En clair, les choses se précipitent. Le vrai compte à rebours conduisant à l’arrestation sans bavure de Wadoussène venait de débuter en toute discrétion.
Renforcement de la sécurité et fouilles de véhicules
En guise de rappel, depuis leur évasion de la MCA le 16 juin dernier, les mesures de sécurité ont été renforcée dans la capitale et sur toute l’étendue du territoire national : fouilles des voitures et véhicules afin d‘empêcher ces détenus de quitter le pays. Une méthode qui a payé puisque Wadoussène, le plus recherché des prisonniers, n’a pas pu quitter Bamako pour la Guinée-Conakry.
L’immeuble « ABKIII », dernier sanctuaire du fugitif
Grande a été notre surprise en arrivant au carrefour de la boulangerie « Ba Djélika », immeuble « ABKIII » aux environs de 1h15mn, où nous avons trouvé une foule très nombreuse faisant face à cet immeuble. Notre équipe s’immobilisa et s’informa. Le scoop de la soirée : « des personnes sont retenues en otage dans cet immeuble. Il y a eu près de 45 mn de tirs venant de cette fenêtre en montrant le lieu de provenance des projectiles», nous explique un jeune. Après investigations, il nous a été dit qu’il s’agissait du fugitif Wadoussène, très recherché par les forces de sécurité du pays. Un gros morceau le plus recherché de toutes les Polices et Gendarmeries du Mali. Une véritable chasse à l’homme devrait s’achever dans l’immeuble « ABK III ». Nos sources indiquent que Wadoussène a accédé à l’immeuble aux environs de 16H à bord d’une mobylette, une façon pour lui et ses complices de déjouer l’attention des enquêteurs de la Gendarmerie et de la SE.
Arrivée des renforts du PIGN
Sur place, nous avons vu constater arrivée des renforts des éléments du PIGN. Il était 1H25 mn. Cette unité spécialisée pour ce genre d’opération, à pu déployer des dizaines d’hommes armés de boucliers balistiques afin de se protéger et avancer sur leur cible avec le maximum de protection devant pouvoir contrer des projectiles jusqu’à la 12.7, indique un spécialiste. Grande a été notre surprise, de voir un tel renfort du PIGN, piloté par un homme de confiance du DG de la Gendarmerie Nationale, Colonel Bérété, (le Service Opération Emploi de la Gendarmerie Nationale supervisant cette opération), puisque, nous confie un connaisseur, le Colonel Bérété est un spécialiste de ce genre d’opération. Il était presque 1h30 puisque les tirs du terroriste avaient repris. Selon nos informations, l’homme était armé de deux pistolets Automatiques (PA) et d’un Pistolet Mitrailleuse : PM ainsi que des grenades lacrymogène de combat). Sa compagne détenait l’une des grenades déjà dégoupillée et qu’elle n’a pas pu jeter et a explosé dans sa figue quelques minutes avant l’assaut des éléments du PIGN. En réalité, pendant que Wadouyssène tiraient, le Commando du PIGN qui avait réussi à pénétrer dans l’immeuble, a lancé une grenade à désorientation sensorielle qui le désarma net et a empêcher que la grenade détenue par sa compagne ne soit utilisée. Le terroriste ainsi pris, suppliait les nouveaux occupants de ne pas le tuer. Il sera arrêté en possession de deux PA et un PM sans aucune résistance alors que sa compagne était déjà morte tuée par la grenade qu’elle n’a pas pu jetée dehors. Il faut dire que les tirs de wadoussène faisaient ricanés certains éléments du PIGN qui étaient sûrs que l’homme ne les échappera pas puis qu’il finira pas épuiser sa provision de munitions. Ce qui a été le cas.
Au finish, Wadoussène après des tirs, sera cueilli par les éléments du PIGN, sans être abattu mais sa compagne, rendra l’âme après avoir été touchée mortellement par sa grenade déjà dégoupillée et qui a explosée.
Aussitôt, le terroriste sera acheminé vers un lieu sûr. Ainsi, deux de ses complices dont celui qui a loué l’apparentement, seront arrêtés. Depuis lors, il y réside et devra répondre aux questions des limiers de la Gendarmerie Nationale. Aussi, samedi dernier, la compagne de Soumi qui est toujours en cavale, a été arrêtée par les enquêteurs. En tout cas, nous confie une source proche de l’enquête, la fouille de la MCA a permis d’avoir des éléments croustillants qui devront conduire dans les jours à venir vers des cadres et autres personnalités. Ce qui devra prouver que ce prisonnier ne pouvait acquérir la liberté en singleton. Loin s’en faut. C’est dire donc que les choses sérieuses commencent. Et la boîte aux pandores sera ouverte en ce qui concerne l’évasion du 16 juin dernier qui a mis à mal les forces de sécurité du Mali ainsi que els surveillants de prison, une unité spécialisée pour ce faire.
Enfin, Mohamed Wadoussène, ex Garde Nationale qui avait fui, a été arrêté le 10 décembre 2011 à Gao, suite à sa participation à l’enlèvement de deux français à Hombori en novembre 2011.
« Aujourd’hui, avec l’assassinat du gardien de prison, son sort se complique et n’aura aucune facilitation en ce qui concerne sa détention », nous explique un spécialiste.
L’ouverture de la boîte aux pandores
Avec l’arrestation du terroriste Wadoussène et de certains complices dont la compagne de Soumi, des téléphones et autres « Thuraya » trouvés dans les cellules à la MCA, pourront rétablir la façon dont l’évasion rocambolesque du 16 juin dernier, à pu s’opérer. En clair, l’ouverture de boîte aux pandores.
En tout cas, les éléments du PIGN que nous avons vu à l’œuvre dans la nuit du 24 au 25 juin, ont agi avec tact et professionnalisme au grand soulagement des populations d’Hamdallaye et des passants qui n’en croyaient pas leurs yeux.
Affaire à suivre donc !
Bokari Dicko
Encadré
Parler de la Gendarmerie Nationale du Mali, c’est évoquer un Corps d’élite interdit aux non initiés. Et pour cause, ici, sont admis des bacheliers et autres cadres d’un âge raisonnable. Outre la formation d’Officier, à la GRN, la sélection pour subir la formation du PIGN ou autre unité spécialisée, est trop rigoureuse, nous précise une source fin connaisseur de ce Corps. En réalité, les éléments du PIGN ou des Cynophiles ont subi une formation spéciale adaptée à leurs missions. Aperçu sur le PIGN et les Cynophiles.
Le Peleton d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (PIGN)
Cette unité spéciale a pour missions d’intervenir dans les situations extrêmes (prises d’otages, terrorisme, grand banditisme) ; neutraliser les individus dangereux ; secours et sauvetage ; assurer la formation spécialisée du personnel dans ces domaines.
Les Cynophiles
Ces unités sont spécialisées dans la recherche d’armes, de stupéfiants, d’armements et d’explosifs ; pistage et Défense ; Intervention, Garde et Patrouille et Participation au maintien de l’Ordre.
B. Dicko
Une narration pas digne d’un journaliste,c’est triste.
le journaliste est médiocre, l’opération a été menée par la SE, la gendarmerie est venue après la fin de l’opération, quand on travaille bien ça se voit, mais pas de la publicité à la place du travail.
Tu fais honte a la profession du journalisme, lors de la fouille de la MCA il y a eu la saisie de deux téléphones portables seulement.
Mobiliser autant d’hommes et de moyens pour arrêter un simple fugitif,il doit être vraiment dangereux pour simple fugitif.
cest nomale meme dans les pays developès ils deploient plus de moyen que sa.Example le cas de mohamed merrah en France et un autre tout recenment a Moncton au canada.
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