Ousmane Magassouba, féticheur et maçon de son état, a été retrouvé mort dans sa chambre, à Sébénikoro, après avoir disparu pendant trois jours. Qualifiée de mort naturelle par Dr Issouf Kéita, médecin du centre de santé communautaire de Sébénicoro, cette affaire continue néanmoins d’alimenter les supputations des voisins du défunt. Au moment de la découverte du corps du féticheur, il était en état de putréfaction avancée.
Selon les informations, le vendredi 2 juillet aux environs de 16 heures, le Commissariat du 9e Arrondissement de Sébénicoro a été alerté, suite à la découverte d’un cadavre dans le secteur situé près de la Cité SOMAPIM. Une fois arrivés sur les lieux, les éléments du Commissaire Bah ont constaté que le corps découvert, en état de putréfaction avancée, était celui d’Ousmane Magassouba.
Une nuée d’insectes et de mouches, enveloppant le corps, attirait le premier venu. Il est ressorti de l’enquête que le féticheur, Ousmane Magassouba, maçon à ses heures perdues, avait disparu de chez lui le 30 juin et n’avait pas fait signe de vie depuis lors. Plongeant tous ses proches dans une profonde inquiétude. Les recherches sporadiques, menées par les uns et les autres pour le retrouver, ne furent guère concluantes.
Il se trouve que, selon les informations recueillies dans le voisinage, Ousmane Magassouba était mort, enfermé dans sa chambre. C’est l’odeur puante, de plus en plus insupportable, qui a poussé ses voisins à défoncer la porte de ladite chambre pour tomber sur l’innommable : le corps sans vie, gisant sur le lit, en état de putréfaction avancée.
Il va falloir beaucoup de tact aux limiers, avant de pouvoir situer les vraies circonstances de la mort du féticheur, l’état dans lequel le corps se trouvait, ne leur permettant pas de déceler des traces de couteau ou d’une quelconque trace de combat.
Malgré que chacun y va de sa conjecture dans le voisinage, l’autopsie réalisée sur le corps par le Dr Issouf Kéita, médecin-chef du centre de santé de Sébénikoro, l’ASACOSEK, a révélé qu’Ousmane Magassouba est bel et bien décédé d’une mort naturelle.
En tout cas, mort naturelle ou pas, les éléments du 9e Arrondissement ont ouvert une enquête, afin d’édifier le plus largement que possible les parents de la victime et éventuellement retrouver les coupables, si jamais il était victime d’un meurtre.
Bandiougou DIABATE