Après des actes de vandalisme à N’Golonina : La famille Nimaga accuse le 3ème Arrondissement

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                    La violence est montée d’un cran dans la matinée du 6 novembre 2007 au quartier N’Golonina en Commune II du District de Bamako. Selon nos sources, tout est parti de l’organisation d’un tournoi de football entre les jeunes de différents quartiers de Bamako dans le but de détecter les talents en herbe.

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                    Ce tournoi a été initié par l’un des fils de Mamadou Nimaga, en l’occurrence M. Cheick Nimaga, président de l’Association Sportive de Bamako (ASB) qui évolue en 1ère Division depuis plusieurs saisons. Le quartier N’Golonina devait abriter à son tour un match du tournoi le 6 novembre dernier aux environs de 16 heures.

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                    C’est dans ce sens qu’un groupe de jeunes se sont rendus sur un terrain qui avait fait l’objet de litige en septembre dernier. L’affaire fut passée devant le Tribunal de Première Instance de la Commune II qui a donné Nimaga gagnant. Malgré le verdict du juge, certains habitants du quartier, notamment Mme Diawara Dado Camara et la vieille Fatoumata Coulibaly ont juré que le chantier se construirait sur leurs cadavres.

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    DEUX FEMMES SUR LA SCELETTE

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                    Selon la famille Nimaga, Mme Diawara Dado Camara et la vieille Fatoumata Coulibaly sont les deux investigatrices des troubles du mardi dernier. Lorsque des jeunes ont commencé à tracer l’air de jeu avec de la cendre pour le match du soir, les deux dames ont fait appel à d’autres jeunes qui sont venus empêcher le premier groupe de faire son travail.

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                    En réalité, les deux dames pensaient qu’il s’agissait du redémarrage du chantier litigieux. Le groupe des jeunes sportifs s’est fait aider par des loubards ; et il y a eu affrontement entre eux. Le bilan est lourd : une moto Jakarta incendiée, des blessés, plusieurs arrêtations par les forces de sécurité du Commissariat de police du 3ème Arrondissement.

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    LA FAMILLE NIMAGA ACCUSE LES HOMMES DU COMMISSAIRE MAMADOU SISSOKO

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                    Suite à l’affrontement entre deux groupes de jeunes, le Commissariat du 3ème Arrondissement est intervenu pour rétablir l’ordre public qui avait été quelque peu troublé. Après les heurts sur l’espace litigieux, les manifestants ont attaqué le domicile de Cheick Nimaga, ils ont été empêchés par les partisans de la famille Nimaga. Ils ont été reçu par Mme Nimaga qui leur a dit que la situation est sous-contrôle.

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                    Mais les déclarations de Mme Nimaga n’ont pas convaincu les hommes de Cheick El Boun qui ont demandé à Mme Nimaga la clé de leur maison. Celle-là a refusé, c’est alors que les policiers ont défoncé les portes et les fenêtres, casser les vitres, brûlé les hangars.

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                    Après le passage des policiers, la famille Nimaga se plaint de la perte de deux mallettes dont une contenait les bijoux de la femme et l’autre une importante somme d’argent. La famille Nimaga accuse le Commissariat du 3ème Arrondissement de violation de domicile. Jusqu’où ira cette affaire ?

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    LES TRAVAUX DU CHANTIER LITIGIEUX ONT DEMARRE HIER

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                    Pour voir clair dans cette affaire, nous avons fait hier un tour sur le chantier. Nous avons trouvé des maçons et leurs apprentis au travail sous haute protection policière.

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                    Selon l’Essor du 7 novembre 2007, citant le président du Tribunal de Première Instance de la Commune II , M. Baya Berthé, Mamadou Nimaga a introduit une procédure pour mettre fin aux troubles qui empêchent son chantier d’avancer.

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                    Le tribunal a jugé que ces troubles sont illégaux. Mamadou Nimaga est bien propriétaire du titre foncier n°751, volume IV. Il détient également une autorisation de construction délivrée par le gouvernorat du District. C’est fort de ces décisions que les travaux ont démarré hier.

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    Daba Balla KEITA

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