Après avoir contracté une grossesse : Une étudiante à la recherche du père de son futur enfant

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    Ce fait que nous vous relatons concerne une étudiante qui a élu domicile à l’internat de la colline pour, dit-on, réduire ses dépenses et mener sérieusement ses études. Malheureusement, elle s’est versée dans la débauche totale. Finalement, elle a contracté une grossesse dont elle ignore le père.

    Cette jeune fille sortait comme bon lui semble et revenait à la chambre à n’importe quelle heure. Bien que son confident de l’internat lui ait conseillée, elle n’a voulu rien entendre. De fréquentation en fréquentation, elle contracta une grossesse et alla voir un copain pour lui donner la paternité. Celui-ci refusa arguant qu’elle ne vivait pas avec lui seul. Ainsi, elle revint demander à son confident d’accepter la paternité de sa grossesse afin, dit-elle, de sauver son honneur et celui de sa famille qui ne pourrait accepter un tel acte.

    Ce dernier aussi accorda un niet catégorique à sa demande. «Comment pourrais-je accepter d’être le futur père de son enfant alors qu’elle ne sortait pas avec moi?»– s’est-il posé la question. «Cela est contraire à mon éthique et à mon éducation familiale», lui a-t-il lancé à la figure. Depuis, notre étudiante vit solitairement avec sa grossesse en attendant d’y trouver un père. Aujourd’hui, elle vit dans la détresse totale et est indexée à son passage par tout le monde.

    A quand nous aurons un internat digne de ce nom où l’étude primera sur la sexualité. Beaucoup de parents regretteront amèrement s’ils se rendaient compte que leurs enfants ont déserté l’école au profit du sexe. L’éducation a perdu sa valeur car, les futurs cadres de notre pays que sont ces universitaires s’adonnent à la débauche plutôt qu’aux études. Il faut donner à l’école sa valeur d’antan si nous voulons être au rendez-vous de la mondialisation.

    La colline du savoir longtemps considérée comme la voie menant au pouvoir est en perte de repères. Aujourd’hui, elle est le lieu où tout est permis et cela avec l’avènement de l’université de Bamako. La création de l’internat est venue aggraver la situation où garçons et filles sont logés dans des blocs différents. Mais cette séparation n’a entravé en rien le vagabondage sexuel.

    Une fois la nuit tombée, le laisser aller est total ! Les hommes d’affaires y viennent chercher la chair fraîche. Il n’y a aucun contrôle et chacun mène sa vie comme il l’entend. La question que l’on se pose est celle-ci : ce désordre est-il dû à la condition de vie et d’étude ou au manque de rigueur des autorités de notre pays qui ne se soucient guère de l’avenir de la jeunesse?

    Hassane Kanambaye

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