Ayant repris conscience le mercredi 22 mai, Lassana Kanté, qui avait tenté de se suicider après avoir tranché la gorge de son épouse dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mai vers 3h, a confessé avoir regretté profondément son crime. Mais, il était trop tard. Sous la surveillance des éléments du commissariat du 3ème arrondissement, le criminel Kanté, sera remis aux autorités judiciaires après son rétablissement complet.
« Je regrette ce que j’ai fait, j’aime ma femme », voilà la 1ère déclaration de Lassana Kanté, le mari aveuglé par la jalousie qui a égorgé son épouse comme une poule à Bagadadji.
Très tôt dans la matinée du mardi 21 mai, les Maliens se sont réveillés avec une très mauvaise nouvelle. Sur les réseaux sociaux, la photo de mariage d’un couple tourne en boucle avec une seule information : « un mari jaloux a tué sa femme avant de se poignarder lui-même… »
Marié à peine deux ans, Lassana Kanté, alias ‘’ Lassi’’ et Kadiatou Kanté dite ‘’ Thini’’ se sont séparés à jamais, cela par la pire des manières.
Déménagé avec elle à Bagadadji dans la grande famille, après un séjour à Sabalibougou, Lassana Kanté, a fait vivre un véritable calvaire à son feue épouse. Le mari très jaloux avait prescrit à sa femme plusieurs interdictions.
Primo, de ne causer avec aucun autre homme de la famille sans son autorisation.
Secundo, de ne jamais se rapprocher ou créer un quelconque lien avec un autre mâle.
Et, de couper tout le lien avec toutes ses amies.
Ce qu’il faut noter est le fait que ce couple vivait dans une grande famille au milieu d’un quartier qui est parmi les plus populeux et animés de la capitale, Bagadadji. De ce fait, le respect de ces principes aux allures des dix commandements de Moïse, devenait bien ardu pour la pauvre épouse.
Submergé par la jalousie, Lassana Kanté, n’est pas allé par quatre chemins pour faire obéir à sa femme, ses instructions. Plutôt ses interdictions, en véritable chef de famille. Il décide d’en finir une bonne fois pour toute avec celle qui a abandonné ses parents, ses proches et ses camardes d’enfance pour venir partager sa vie avec lui.
Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21, il met fin à la vie de sa femme. Avec un couteau de cuisine, il a égorgé sa femme pour ensuite vouloir se suicider. Mais, malheureusement pour lui, cette tentative de suicide n’a pas réussi.
Alertée par le jeune frère de Lassana Kanté, une équipe du commissariat du 3ème arrondissement conduite par le Commissaire divisionnaire, Ibrahim Soma Keïta( en charge de ce commissariat) s’est rendue sur les lieux du crime. Sur place dans la famille ‘’Kantéla’’ de Bagadadji, la scène était horrible, un jeune couple qui gisait dans le sang, le corps de la femme sans vie et celui du mari en état critique.
Sans perdre de temps, le chef d’équipe, le commissaire Keïta, a saisi la protection civile pour faire transporter les deux conjoints au service des urgences du CHU Gabriel Touré. Après constat des médecins légistes, les deux couples ont été séparés. L’épouse,‘’ Thini’’’’, conduite à la morgue et son conjoint sur un lit de soins intensifs.
Grâce à la perspicacité des médecins urgentistes de garde ce jour, le mari criminel a été mis hors du danger. Ils sont parvenus à stabiliser son état.
A son réveil, le mercredi 22 mai, voyant à son chevet le capitaine Moussa Diourté, l’officier en charge de son dossier, les premiers propos de Lassana ont été ceux-ci : « Je regrette ce que j’ai fait, j’aime ma femme ».
Une déclaration qui sonnera bientôt dans les oreilles des juges comme une chansonnette, dont la réplique se trouve dans le code pénal : « tentative de suicide après le meurtre ».En attendant, Lassana est sous une forte surveillance policière.
Quant à la défunte, elle a été inhumée le mercredi 22 mai.
Par Mariam SISSOKO
Castrer le en attendant le procès
Il faut lui faire la même chose quand tu tue tu doit être tuer.
Coupez-lui le bâton charnel jusqu’à la racine comme cela il ne sera plus jaloux!
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