Amour : Après la tempête de la rupture, le beau temps des retrouvailles

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    La joie de vivre de nouveau ensemble est souvent intense quand deux amoureux se retrouvent après une séparation.
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    rnLa rupture amoureuse est toujours douloureuse pour les amants. La souffrance qui s”en suit est très pénible à supporter. Dans notre article paru dans "L”Essor" n° 16081 du vendredi dernier, nous exposions les difficultés sentimentales vécues par les amants en cas de séparation. Mais la rupture, considérée souvent comme un échec, peut se transformer en une expérience enrichissante. Elle prend souvent l”allure d”un bond qualitatif dans la compréhension mutuelle entre les conjoints. Cela peut donner naissance à des relations mieux harmonisées. 
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    rnChacun des deux conjoints, souvent à la suite d”une rupture, découvrent les avantages de la relation avec l”autre. Dans ce cas, on est pas à l”abri du regret. Le regret d”avoir perdu une relation dont on ne percevait pas le confort et l”équilibre au plan moral pendant qu”on la vivait. La langue bambara exprime de façon superbe le sentiment de regret qu”une personne peut nourrir après avoir perdu une situation. "Mogo t”a don k”i b”i diya fo i k”i goya" (on ne comprend qu”on vit une situation favorable que quand on la quitte). Qui n”a pas nourrit de regret d”avoir quitté une personne chérie ?
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    rnUne fois apaisés la colère et les ressentiments, on se demande, sous l”emprise du regret, ce qui a engendré la rupture. La plupart du temps, chacun des amants se rendent compte qu”il a cassé la relation pour un motif qui ne valait pas le coup d”une séparation. La rupture, le plus souvent, survient sur un coup de tête, une saute d”humeur. La broutille est alors alimentée et amplifiée par les nuisances d”un ego démesuré. L”histoire d”Ibrahim Keita est éloquente à ce sujet. "Je croyais avoir trouvé mieux que Mariam. J”ai rompu brutalement notre relation sans la prévenir ni la préparer à la séparation. Elle ne m”avait rien fait. Je vis maintenant dans un désarroi total. Est-ce la punition divine qui me harcèle ? Je suis déterminé à la reconquérir. Après "ma trahison", je n”ai pas connu la quiétude. Je tombe toujours sur des filles difficiles à gérer", se lamente le jeune homme qui semblait avoir oublié l”adage qui dit que "le coeur a ses raisons que la raison ignore".
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    rnLe bonheur de se retrouver. Après la phase du regret, suit celle de la tentative de retrouver la situation antérieure. Les exemples sont foison. La tempête des frictions fait suite au beau temps des retrouvailles. Les vagues agitées des relations se calment. Sur des eaux calmes de la paix, les navires des deux êtres qui ont appris à s”aimer, voguent vers des rivages romantiques. Les retrouvailles sont si nombreux que les Bamakois ont inventé une boutade fort expressive pour exprimer cette tendance forte. "Bamako kanu tè sa" (à Bamako, la flamme de l”amour ne s”éteint pas).
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    rnLa joie de se retrouver après une rupture est immense. Renouer avec l”ancien partenaire après la séparation est une arme solide pour échapper à la solitude, à la souffrance, au vide. Et surtout à la dépression. La plupart du temps, les retrouvailles conduisent au mariage. Les deux amoureux se rendent compte avec le recul qu”il leur est difficile de vivre sans la personne aimée. C”est pourquoi le couple qu”ils forment à toutes les chances d”être solide. Grâce à l”expérience de la séparation, les conjoints évitent les comportements qui menacent la cohésion de leur union.
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    rnL”histoire du couple Doumbia illustre bien la volonté des amants, qui se retrouvent après une séparation, de tout faire pour préserver leur relation. Les deux conjoints, dans leur jeunesse, ont vécu cinq années ensemble avant de se quitter. Plusieurs années plus tard, ils se sont retrouvés et une nouvelle idylle est née entre eux. Actuellement, ils sont mariés et vivent en parfaite harmonie avec leurs enfants. "Je n”ai jamais imaginé après notre rupture, quand nous étions plus jeunes, que nous serions un jour mari et femme", explique Mme Doumbia.
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    rnSon conjoint relate le récit de leurs retrouvailles. Après la séparation, il ressentait le besoin pressant de retrouver son ancienne amie. "J”ai connu plusieurs autres aventures après notre séparation. Le souvenir de l”esprit compréhensif de ma première copine me taraudait. Un jour, j”ai franchi le rubicond. Petit à petit, je me suis rendu compte que la femme de ma vie était bien devant moi. Je me suis mis à la reconquérir. Et voilà nous formons aujourd”hui un couple heureux", raconte-t-il. Le très chanceux Doumbia conclut en souriant qu”il remercie chaleureusement celle qui lui donne tant de bonheur.
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    rnL”étudiante Amissatou Sangaré vit aussi le bonheur après les retrouvailles avec son petit ami, cadre dans une entreprise. Les deux amis se sont connus sur les bancs de l”école. Les turbulences de la vie de jeunesse arriveront à casser leur lien affectif. Après 3 ans de séparation, Amissatou et son copain se sont revus lors d”un mariage. Le destin a voulu les réunir. Et depuis, ils ne se sont plus quittés. "Depuis ce jour, le courant passe entre nous. Il n”existe plus de manque de confiance, encore moins de communication entre nous. Il n”existe plus de sujets tabous dans nos causeries. Maintenant nous nous disons tout. Nous avons compris que nous devons être non seulement des amis, mais aussi des alliés, des confidents. La recette de la convivialité dans notre famille est la communication", se réjouit notre interlocutrice qui ne cache pas son bonheur. Elle aime son partenaire et elle est convaincue que c”est réciproque. Toute à son bonheur, elle estime "qu”il faut se quitter pour se retrouver afin de vivre heureux sans problème".
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    rnSéparation bénéfique. La force de ces couples réside dans le fait que les deux conjoints ont eu tout le temps pendant la durée de leur séparation d”analyser leur relation en panne. Chacun des conjoints a étudié la mentalité de l”autre pour parvenir à la complicité. C”est le cas de Mme Adiara Macalou qui révèle qu”elle est parfaitement en phase aujourd”hui avec son mari. Elle a appris à décoder, au cours de multiples débats, les signes qui annoncent qu”il est sur le point de se fâcher. Le couple a connu une longue rupture de quelques années avant d”arriver à la compréhension mutuelle. Les époux avaient même entamé une procédure de divorce. Le sursaut salvateur est survenu au bon moment dans leurs consciences tourmentées.
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    rnLa désormais sage Adiara soutient que le fait de se s”éloigner de son mari pendant une certaine période a été bénéfique pour elle. Au début de leur mariage, elle avait peur de son conjoint. Elle n”osait jamais exprimer son désaccord sur les problèmes du couple. Elle attendait toujours dans son coin que le mari fasse le premier pas en lui adressant la parole. "Mais lors de notre séparati
    on, je me suis rendue à l”évidence. Si je veux garder mon mari, je dois d”abord chercher à le connaître. Je dois prendre l”initiative du dialogue. J”ai certes souffert de notre rupture mais finalement elle a engendré une prise de conscience qui a permis la résolution des problèmes de notre couple dans la sérénité", se félicite Adiara, rayonnante.
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    rnMariam A. TRAORE
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    rnPuberté : UNE ÉTAPE DIFFICILE À SURMONTER
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    rnLes premiers signes de la puberté apparaissent, chez la fille vers 10 ou 11 ans, par le développement des seins. Par contre chez le garçon, le développement progressif des organes génitaux, se fait à partir de 12 à 13 ans
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    rnLa puberté est une période particulièrement importante dans la croissance de l’enfant. Elle correspond à la transformation progressive de son corps qui devient adulte. La métamorphose commence par l’apparition de caractères sexuels dits «secondaires». Le processus continue par le développement des organes génitaux et de profondes modifications psychologiques. Il y a là autant de caps difficiles à franchir. Ils font de l’adolescence une période «difficile». Elle se déroule différemment chez la fille et chez le garçon.
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    rnChez la fille les premiers signes de la puberté apparaissent vers 10 ou 11 ans par le développement des seins. Une petite «boule» sensible apparaît au niveau d’un sein. L’autre va suivre quelques semaines plus tard. Puis les aisselles et le pubis se couvrent de poils.
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    rnDeux ans après, lorsque les seins sont bien développés et les poils fournis, les premières règles se produisent. Elles marquent l’entrée pour la jeune fille dans sa période de fécondité. En effet les premières ovulations ont lieu. Au début, les cycles sont souvent irréguliers, pour se stabiliser et revenir ensuite avec une fréquence variable de 28 à 32 ou 34 jours.
    rnIl faut, pour éviter les réactions d’anxiété et les fautes d’hygiène, avertir votre fille de ces transformations. Montrez-lui comment se protéger et se laver pendant ces jours-ci. Pour éviter les «règles douloureuses», vous devez lui apprendre que les règles constituent un processus normal qui ne la rend pas malade, mais au contraire, qui fait d’elle une femme à part entière.
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    rnChez le garçon, le développement progressif des organes génitaux, se fait à partir de 12 à 13 ans. La pilosité plus importante que chez la fille apparaît au niveau du pubis et des aisselles, puis au niveau de la moustache et de la barbe. Le développement des muscles et la croissance rapide sont favorisés par la pratique régulière du sport. La mue de la voix donne enfin au jeune garçon son apparence d’homme adulte. Les premières éjaculations surviennent souvent la nuit, de façon involontaire. Elles marquent la fin de la puberté.
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    rnSur le plan psychologique ces enfants qui se transforment en adolescents, puis en adultes sont particulièrement fragiles. De nombreux troubles peuvent se manifester (fugues, vols, usage de drogues, refus scolaires, prostitution). Les parents doivent être vigilants surtout si l’enfance elle-même a été difficile par suite de troubles caractériels ou de mésentente familiale.
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    rnL’éducation sexuelle est –elle indispensable ?
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    rnLa nécessité d’une éducation sexuelle est reconnue par toutes les sociétés, qu’elle soit faite sous forme de rites de passage (initiations traditionnelles, fêtes religieuses) par exemple des plus âgés, ou par des explications et des réponses aux questions. Ce qui est mauvais c’est de laisser les jeunes dans l’ignorance totale des phénomènes de la sexualité, tout en leur accordant une grande liberté, non soutenue par des valeurs morales. Cette éducation commence dès le jeune âge par des réponses naturelles aux questions des enfants. Les parents par leur comportement peuvent donner de l’amour et de la vie sexuelle une image positive.
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    rnLa jeune fille doit prendre conscience de son rôle de future mère et éducatrice. Elle doit bien connaître les risques des grossesses non désirées et des avortements précoces. Elle doit être mise en garde contre les élans de son cœur. Ils ne correspondent pas toujours avec les désirs purement physiques des garçons qu’elle fréquente. La mère est la mieux placée pour recevoir ses confidences et lui prodiguer des conseils.
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    rnLe jeune garçon, malgré la grande liberté que les parents lui accordent, doit apprendre à respecter ses sœurs et ses camarades de classe. Il doit voir en elles, non pas des objets faciles d’amusement personnel et de jouissance physique, mais des futures mères et épouses qu’elles deviendront un jour. C’est au père et aux hommes de la famille de donner l’exemple, à travers les relations qu’ils entretiennent eux-mêmes avec leurs épouses. Il n”y a pas de plus belle manière pour faire comprendre à leurs jeunes adolescents la valeur de l’acte de donner la vie.
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    rnSi les pères se contentent de discours ou de punitions, ou même du rejet de l’enfant «fautif», le résultat sera contraire au but recherché.
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    rnC.DIALLO
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