Amateurs des cagoteries à Bamako : La viande de cheval en pleine propagation

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    De nos jours, pour se faire de l’argent, les gens n’hésitent plus à se lancer dans des aventures peu orthodoxes. Certains qui se donnent des allures de bons croyants en fréquentant les églises, les mosquées et les temples, mènent pourtant des activités aux antipodes de la piété.

    Dans la soirée du vendredi 05 octobre 2012, le comble était au rendez-vous dans le quartier de Lafiabougou-Aci 2000 où les vendeurs de moutons situés non loin du cimetière ont abattu un cheval. Ce qui a semé des inquiétudes chez les passants amateurs de viande. Un homme est venu ensuite prendre la bête dans une charrette. Est-il un boucher ? Où amenait-il ce cheval égorgé? Des questions qui suscitent des débats. Rapproché par nos soins, le propriétaire de l’animal fera savoir que cela fait partie de leur tradition que de consommer du cheval. Mais amateurs de «dibisogo» faites gaffe !
    Que dit la loi ?
    Le Code pénal de notre pays intervient avec force dans ce cas. Dans son article 224, il est dit que: «Quiconque aura volontairement, hors les cas prévus aux articles précédents de la présente section, dévasté des récoltes ou des plants, abattu un ou plusieurs arbres, détruit des instruments d’agriculture, brisé des clôtures, supprimé ou déplacé des bornes sans nécessité, empoisonné des poissons dans les étangs, viviers ou réservoirs, ou tué un animal domestique, sera puni d’un emprisonnement de onze jours à cinq ans et d’une amende de 20.000 à 500.000 FCFA». La tentative sera punie comme le délit lui-même.
    Destin GNIMADI

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