Le commerçant Almamy Cissé dit «Djinéni» est opposé depuis deux ans au collectif des familles de Magnambougou rurale secteur n°8 à propos d’une place publique. Qui protège donc ce tout puissant commerçant prêt à tout pour faire main basse sur une propriété collective ?
Depuis 2017, un bras de fer oppose le commerçant Almamy Cissé dit ‘’Djinéni ‘’au collectif des familles de Magnambougou rurale, secteur n°8, à propos d’une place publique. Les populations de ce secteur sont vent debout contre la mise en valeur par ce commerçant de cet espace qui est un domaine public, donc pas à vendre.
Le 20 mars 2017, Almamy Cissé a fait venir un dispositif important des forces de l’ordre pour démarrer ses travaux. Ce jour-là, les policiers se sont positionnés depuis 6 heures 30 mn pour bloquer les rues adjacentes à ladite place publique.
Une semaine après, une plainte est déposée contre Almamy Cissé au Tribunal de grande instance de la commune VI du district de Bamako. Au moment où ce dernier répond à la convocation du commissariat du 7ème arrondissement, un inspecteur de police du 13ème arrondissement convoque,pour la même affaire, deux membres du même collectif, Issa Dembélé et Bassi Coulibaly.
Ces deux personnes sont embastillées sans autre forme de procès. Elles ne furent libérées que sous caution que les membres du collectif ont dû payer en cotisant ! D’autres habitants du secteur également connus pour leur opposition à la vente de l’espace public comme Moba Coulibaly, Moussa Sangaré et Mme Coulibaly Ramata Sidibé font l’objet de détention et d’intimidations de la part des policiers du 13ème arrondissement et de magistrats du tribunal de grande instance de la commune VI. Selon le collectif, Almamy Cissé, se prévaut de la propriété du lot n°34/IB sur l’espace litigieux, mais l’authenticité des documents qu’il excipe à cette fin est sujette à caution.En mars 2019, l’affaire revient sur le devant de la scène. Un certain Mohamed Lamine Diarra dit Féla présenté comme le complice de ‘’Djinéni’’a porté au Tribunal de grande instance de la commune VI d’avoir été agressé sur l’espace querellé par un groupe de jeunes aux environs de 12h. Les 23 et 25 avril 2019, la Brigade territoriale de gendarmerie de Faladié procède aux auditions de trois membres du Collectif : Bassi Coulibaly, Issa Dembélé et Moussa Sangaré.Devant les pandores, Féla aurait déclaré qu’il a été agressé ‘’au bord du goudron’’, contrairement à la première déclaration.
Curieusement, c’est sur la base de telles allégations que le 30 mai, le juge d’instruction, Ibrahima Sidibé, place les trois personnes sous mandat de dépôt comme de vulgaires criminels, sans procéder à la moindre audition, selon le collectif. Elles ne sont libérées que le 7 juin 2019.
Ce dossier connaît une certaine célérité dans le traitement alors que la plainte déposée depuis 2017 contre Almamy Cissé dit ‘’Djinéni’’semble être perdu dans les couloirs du tribunal de la commune VI. Qui protège donc le commerçant Almamy Cissé dit ‘’Djinéni’’ ? Quid des documents détenus par le commerçant ? Les fonctionnaires de police du 13ème arrondissement et le magistrat en charge du dossier sont-ils de connivence avec ‘’Djinéni’’ ?
Le collectif des familles de Magnambougou rurale secteur n°8 est déterminé à mener la lutte jusqu’à ce que justice lui soit rendue.
Chiaka Doumbia
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Une affaire de voleur qui crie ‘’au voleur !’’ ?
Un ancien ministre de l’Agriculture de la première République, Salah Niaré, s’indignait il y a une trentaine d’années du ‘’paradoxe de la justice malienne’’ qui laisse filer les gros poissons et ne retient dans ses mailles que le menu fretin. Le vieil homme avait sans doute de solides raisons de le dire. En tout cas en contemplant les agissements de certaines chicanes et leurs réseaux de complicités au sein de l’appareil judiciaire, on ne peut pas ne pas lui donner tort.
Depuis son retour au bercail dans les années 2000 après un long séjour dans les prisons béninoises, grâce à l’intervention d’ATT auprès du général Kérékou, Almamy Cissé dit «Djinéni» n’a cessé de défrayer la chronique. Notamment sur le terrain des affaires foncières. Dont une restée très célèbre dans les annales judiciaires à cause de la kyrielle procédurale et surtout du drame qui a failli coûter la vie au regretté président de la Chambre d’agriculture du Mali.
Quant au scandale foncier au cœur duquel il semble distribuer les rôles à Magnambougou rurale, il a aussi et surtout ses victimes. C’est le cas de Moussa Sangaré, un honnête professeur d’enseignement secondaire au bord de la retraite après 43 ans de bons et loyaux services rendus à la nation sans la moindre sanction disciplinaire.
Il est temps que les plus hautes autorités judiciaires s’intéressent de près à ce dossier pour que soit évité le pire. Dans ce secteur de Magnambougou, on n’entend plus s’asseoir et croiser les bras face aux abus commis par des agents de l’Etat complices de ‘’Djinéni’’.
Sous peu, il aura son TF indiscutable!
Je vous convaincu que si c’est avec les djihadistes , ils l’auraient tranché définitivement cette histoire!
BLABLATLANTI$T€$ P€RV€RATCAILLATLANTI$T€$
$ORCI€RATCAILLATLANTI$T€$
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