Une agression sexuelle sur un vol de la Malaysia Airlines

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    Un chef de cabine de la compagnie, à l’image déjà ternie, a été mis en examen après s’être attaqué à une passagère stressée par les crashs aériens, lors d’un vol à destination de Paris.

    La compagnie aérienne Malaysia Airlines enchaîne les déboires. Après la disparition d’un avion et le crash d’un autre, touché par un missile au dessus de l’Ukraine, la société doit faire face à une affaire d’agression sexuelle à bord de l’un de ses appareils et impliquant un membre de son personnel. Un chef de cabine d’un vol Kuala-Lumpur/Paris-Charles-de-Gaulle a été mis en examen après s’être attaqué à une passagère stressée par les crashs aériens.

    Mardi 5 août, après l’atterrissage de son avion, la passagère, de nationalité australienne, s’est rendue à la police aux frontières de l’aéroport parisien. Aux enquêteurs, elle a déclaré avoir subi des violences sexuelles de la part d’un chef de cabine.

    «Au début du vol, elle a fait part à l’équipage de son appréhension» après les deux catastrophes aériennes subies par des avions de la compagnie nationale malaisienne ces derniers mois, a relaté une source proche de l’enquête. Le chef de cabine s’est alors assis à côté d’elle, a commencé à lui parler, et sous prétexte de la «réconforter», l’a agressée sexuellement, a-t-elle ajouté. Le chef de cabine a reconnu les faits. Il a été mis en examen le surlendemain et placé en détention provisoire.

    Cet acte d’agression sexuelle fait suite à deux catastrophes aériennes ayant touché cette année la compagnie nationale malaisienne. Un Boeing transportant 239 personnes a disparu entre Kuala Lumpur et Pékin le 8 mars. Ce vol MH370 s’est probablement abîmé en mer et il n’a pas été retrouvé pour l’instant.

    Le 17 juillet, 298 passagers d’un autre vol ont trouvé la mort après le crash du vol MH17 dans l’est de l’Ukraine, vraisemblablement touché par un missile tiré par les rebelles prorusses. Ces deux catastrophes à quelques mois d’écart menacent sérieusement l’avenir de la compagnie, qui pourrait ne pas s’en remettre.

    source: Le Figaro

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