Agression sexuelle à Bamako : Un militaire en action dressée

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    Depuis le 22 mars 2012, certains de nos corps-habillés appelés à protéger la population se sont investis dans certaines pratiques qui remettent en cause, les biens fondés de l’exercice de leur fonction. 

     

     

    Voilà plus de six mois qu’un corps-habillé du nom de B.D, s’est servi de son arme pour brutaliser une fille commerçante A.S autrefois serveuse dans un bar situé à Yirimadjo avant de la violer et la déposséder d’une somme de 125.000 fcfa qu’elle avait dans son portefeuille. Venons aux faits, B.D est un habitué du bar X dans lequel cette dernière travaillait. Alors A.S connaissant BD par le biais d’une de ses camarades, lui demanda un jour de lui rendre un service c’était l’heure de la descente, et elle a voulu que son violeur l’accompagne chez elle. Une occasion que B.D qui se réclamait des proches du Capitane Sanogo ne laissera certainement pas tomber. Comme stratégie notre violeur patenté a pris une direction autre que celle qui conduit au domicile de sa proie : direction la broussaille de l’Aéroport Bamako-Senou. Alors notre militaire soulard de son espèce sortira son arme et demanda à AS de se mettre nue afin qu’il puisse satisfaire sa libido. Etonnée de se retrouver dans telle situation, A.S s’est mise à hurler. Une attitude que son violeur B.D n’appréciera pas du tout. Alors, il s’en sert de son arme pour administrer un bon coup sur la poitrine de cette dernière qui par la force du coup perdra connaissance. Le champ étant libre, B.D té ligota sa proie afin que la partie sexuelle à laquelle il devrait se livrer soit sans embuche aucune. En effet tout étant à sa guise, il passera à trois reprises de pieds en l’air avec A.S qui impuissante n’avait que ses larmes pour extérioriser les douleurs que les va et vient d’un corps-habillé qui se disait proche du Capitaine Sanogo lui procuraient. Après le sale boulot accompli, B.D prend la tangente et laisse la fille seule à son corps défendant. En effet, le lendemain de la scène, la victime A.S s’était rendue au commissariat du 13ème Arrondissement afin d’introduire une plainte. Chose faite, le 13èmeArrondissement à son tour, pour des raisons que nous ignorons, renvoie le dossier au niveau de la Gendarmerie. Par ailleurs, il faut noter qu’à ce niveau, le poids du violeur au sein de cette gendarmerie bloque l’avancée de l’affaire. En effet, voilà des mois que les responsables de cette gendarmerie ont le dossier sur leur table, mais ne prennent aucune disposition pouvant remettre la victime dans ses droits.

    Moussa Camara

     

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    6 COMMENTAIRES

    1. Meme une prostitué à un droit, le militaire ne doit nullement la violer. Si la gendarmerie n’est pas a mesure de faire le dosier il faut directement toucher le procureur de la république .

    2. Il faut dire le nom de maudit militaire. Au lieu d’aller se battre au nord. Viole les filles innocentes. S’il vous plait déshabiller ce farfelu

    3. Quand la plainte porte sur un militaire seule la Gendarmerie est habilitée à instruire le dossier. Par contre, pour les Gendarmes, une fille qui travaille dans un bar est assimiliée à une prostituée et donc ne peut pas porter plainte pour viol.Au Mali le chemin reste long et très long.

    4. Le capitaine a marqué notre histoire.Il fait partir de l’histoire du pays.De fils ont demandé de l’argent pour leur anniversaire que vs dites de ça.Quoi que vs fassiez pour ternir l’image du capitaine contribuera a l’immortaliser.Evitez de tels propos a l’endroit du héros national Amadou Haya Sanogo

    5. Il faut dire le nom. On tait pas le nom du criminel, mais de celui de la victime. Fait un effort Mr. le journaliste; n’ait pas peur du faux militaire. Dis nous son nom. Je vais me charger personelement du dossier.

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